Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

incinerateur

  • Commentaires sur le projet de PPGDND 15.10-2012

    Note (à lire en format .pdf ci-dessous) déposée en commentaire du Projet de Plan départemental de Gestion des Déchets, par l'ASPIE (ASSOCIATION POUR LA SANTE, LA PROTECTION ET L’INFORMATION SUR L’ENVIRONNEMENT)

    Contact : aspie@voila.fr

    L'ASPIE est membre du Collectif ARC EN CIEL qui regroupe une vingtaine d'associations d'Indre et Loire pour le respect de l'environnement et la santé des citoyens.

    121012 commentaires PPGDND.pdf

  • Déclaration des 4 membres du Collectif Arc en Ciel poursuivis par Von Roll Inova suite à leur contrôle citoyen de l'incinérateur de Chinon-Hôpital Rabelais

    Une déclaration des 4 membres du Collectif Arc En Ciel poursuivis à la suite de leur contrôle citoyen de l'incinérateur de Chinon-Hôpital Rabelais, et auditionnés le samedi 31 juillet à la Gendarmerie de Chinon dans le cadre de l'enquête faisant suite au dépôt d'une plainte de Inova France, filiale du groupe privé autrichien qui exploite l'incinérateur pour le compte du Smictom du Chinonais :

    Pour en finir avec l'incinération des déchets

    L'incinération des déchets ménagers et industriels est devenue une très mauvaise solution, dangereuse pour l'environnement et la santé, trop coûteuse par rapport aux autres solutions, et en totale contradiction avec tous les efforts entrepris par ailleurs pour une planète plus propre, plus durable et plus sûre.

    L'incinération d'une tonne de déchets produit en moyenne : 320 kilos de cendres toxiques, 40 kilos de suie hautement toxique, 1 tonne de CO2 relâchée dans l'atmosphère en compagnie des gaz et particules toxiques suivantes : dioxines, furanes, monoxyde de carbone, dioxyde de souffre, oxydes d'azote, cadmium, mercure, arsenic, plomb, chrome, cobalt, cuivre, nickel, etc... (Source : Smictom), sans oublier quelques particules radioactives pour les incinérateurs qui, comme celui de Chinon-Hôpital Rabelais, incinère aussi des déchets radioactifs issus de soins médicaux. Notons au passage que nulle part au monde un tel incinérateur est collé à un Centre Hospitalier de cette importance. Et tout ceci sans aucun contrôle indépendant digne de ce nom, et pour un rendement énergétique dérisoire.

    Les autres solutions sont dès maintenant à notre portée : réduction des emballages à la source, recyclage de tout ce qui est recyclable, compostage de tous les fermentescibles, stockage réversible sécurisé avec récupération et valorisation du méthane pour les déchets ultimes (les deux centres de stockage d'Indre et Loire sont aujourd'hui largement sous-utilisés).

    Les habitants des communes incinérantes se demandent pourquoi ils payent de plus en cher alors qu'ils trient et qu'il compostent de plus en plus et de mieux en mieux. C'est tout simplement parce que l'incinération coûte et coûtera de plus en cher en raison des normes de protection de la santé et de l'environnement de plus en plus draconiennes auxquelles elle doit et devra se soumettre, au fil de la prise de conscience des dégâts qu'elle occasionne et de son bilan carbone déplorable.

    La France doit abandonner progressivement l'incinération de ses déchets, et le Smictom du Chinonais doit montrer l'exemple en fermant de manière anticipée l'incinérateur de Chinon-Hôpital Rabelais.

    Edouard Delaplace, Michel Fiszbin, Jean-Claude Renoux, Philippe Simond, membres du Collectif Arc En Ciel.

  • Le Collectif Arc en Ciel demande des comptes et poursuit ses objectifs pour un traitement intelligent des déchets ménagers et assimilés

    Communiqué du Collectif Arc en Ciel le 05 mai 2010

    Le Collectif Arc en Ciel prend acte des deux votes des délégués des 75 communes du Smictom du Chinonais à la réunion du lundi 3 mai : « Nous avons obtenu ce que nous demandions : la suspension du plan d'incinération jusqu’à la définition du prochain plan départemental d’élimination des déchets.

    Pour autant, ce serait une erreur si la collectivité acceptait la démission de l’ensemble du bureau du Smictom, en effet celui-ci doit assumer et être responsable devant les citoyens de ses égarements politiques et financiers, en rendant compte de la totalité des budgets aux délégués et aux habitants des 75 communes.

    Nous saluons le sens des responsabilités des 37 élus (sur les 72 présents) ayant eu le courage de s’opposer à la volonté du Président Duvergne d’offrir à l’industriel Von Roll Inova une étude au coût astronomique de 3 millions d’euros.

    Le site internet du Smictom étant muet sur les derniers progrès du dossier (cf : http://www.smictom.com/uve/?page_id=5 ), le Collectif du Chinonais invite les personnes intéressées à consulter un autre site http://collectifchinonaisenvironnement.hautetfort.com/ sur lequel ils trouveront une foule d'informations. "

    - L'avenir est aux alternatives à l’incinération, comme les plates-formes de compostage de proximité tant en agglomération qu'en campagne et dans les lotissements, les recycleries, la diminution drastique des emballages, etc.

    - Nous soutiendrons toute initiative visant à diminuer la production et la consommation d’emballages jetables, notamment par la mise en place de collecteurs à la sortie des grandes et moyennes surfaces.

    - La fermeture définitive de l'incinérateur actuel, dont l'emplacement à l'Hôpital Rabelais est une aberration sanitaire scandaleuse et odieuse, sera maintenant un objectif essentiel du Collectif Arc en Ciel.

    Enfin, le Collectif Arc en Ciel demande l'expertise des trente années de fonctionnement et attend que toute la lumière soit faite sur l'incinération de déchets radioactifs issus des soins hospitaliers. »

    Le Collectif Arc en Ciel est présent à la commission de suivi du plan.

    Merci.

    COLLECTIF ARC EN CIEL Pour les alternatives à l’incinération
    SEPANT - 7 rue Charles Garnier 37200 TOURS
    arcenciel.collectif@laposte.net

  • Visite d'inspection citoyenne de l'incinérateur du Smictom à l'Hôpital Rabelais, Chinon

    Lundi 03.05.10 Récit de la Visite Nous étions quatre au rendez-vous vendredi dernier 30.04.10, pour faire une inspection citoyenne de l'incinérateur du Smictom à l'hôpital Rabelais. Les grilles de l'installation classée ICPE étaient grandes ouvertes, pas de panneaux, rien pour indiquer au promeneur qu'il fait fausse route. Nous avons contourné le bâtiment et avons trouvé un camion en attente de déchargement. Sa cargaison de bidons vides en provenance des établissements Pascault, récupérateur à Descartes, suintait et une odeur chimique flottait à l'arrière du véhicule. Nous avons soulevé le rideau plastique qui ferme l'espace de déchargement et avons fait quelques clichés. incinerateur au 30.04.10 30.jpgL’intérieur ne présentait pas un désordre manifeste sans pour autant être un exemple de propreté. Le tas face aux portes était composé de sacs de déchet pas seulement noirs, sans que nous n’ayons identifié de sacs jaunes. Par contre nous avons photographié des cartons pliés qui traînaient au sol et dans le tas. A l'extérieur, un conteneur contenait un kit permettant de stopper les fuites du fuel qui sert sans doute à monter le four en température. La réserve de fuel est de 15.000 litres. A proximité de ce conteneur il y a un dépôt de ferrailles en vrac, morceaux de poussette, tubes et tôle tordues par la chaleur, un peu comme ces anciens dépôts sauvages de coin de bois. Ce site industriel n’est pas très bien tenu du point de vue de la propreté des abords.
    Un des buts de notre visite était de déceler un éventuel lien entre la pollution de l'eau potable de l'hôpital et le site de VonRoll. Un homme, visiblement le chef, très agacé par notre présence nous a pourtant accompagné jusqu'à deux bacs de rétention des eaux de ruissellement des plateformes notamment celle qui reçoit les bennes de collecte des cendres. Les deux bacs sont en très mauvais état, on se demande si l'un des deux sert encore à quelque chose. Le reste des eaux de pluies, après avoir nettoyé la cendre et dilué les différentes taches constatées partout au sol, est collecté dans un grand bassin recouvert d'une bâche. Reste à connaître le sort qui lui est réservé. Nous avons ensuite constaté la vétusté de la conduite qui alimente l'hôpital en eau chaude.
    L'inspection terminée, les grilles étant refermées, nous avons attendu que la gendarmerie appelée par le chef nous délivre après les vérifications d'usage. Nous avons constaté qu'il s'agit d’un site qui pourrait être celui d’une usine banale peu scrupuleuse de l’entretien de ses abords, or, ce n’est pas du tout une usine banale.

    Premières observations :

    - nous pouvons affirmer que l'incinérateur brûle des plastiques provenant de collectes de l'industrie chimique, et aussi du fuel.

    - nous avons constaté que les éléments de traitement des eaux de surfaces sont vétustes.

    - enfin, notre vraie découverte est le résultat de la discussion avec le chef et un employé : des déchets médicaux radioactifs provenant de l'hôpital y sont incinérés :

    • or, il n'y a pas sur ce site de panneau de mise en garde annonçant "attention danger radioactivité", panneau qui doit être présent sur tous les sites manipulant des produits radioactifs. Et pour pouvoir être incinérés, ces produits sont forcément sortis de leur containers de protection.
    • et la procédure de contrôle du niveau de radio-activité est hallucinante : quand un camion de déchets radioactifs arrive sur le site, il passe un portique de détection à l'entrée et si le niveau de radioactivité émis est supérieur à un certain seuil (quel seuil ?), le camion recule en marche en arrière et se gare sur un petit parking prévu à cet effet tout près de l'entrée (où aucun panneau n'indique "installation à risques, danger, interdit au public, manipulation de déchets radioactifs", il n'y a absolument rien d'écrit à l'entrée, même pas "Smictom"), et il attend que son niveau de radio-activité externe ait suffisamment baissé (ce sont théoriquement des produits à courtes durées de vie) pour être en dessous du "seuil". Cela fait, il entre sur le site, et les produits sont déchargés pour être incinérés selon une procédure de transvasement que nous ne connaissons pas encore.
    • de plus, d'après un délégué éminent au Smictom, aucune info digne de ce nom n'a jamais été transmise aux délégués aux Smictom - ni a fortiori au grand public - sur cet aspect des activités de l'incinérateur (nature, quantité, provenance des déchets radioactifs), et rien ne dit que ce sont seulement les déchets de l'Hôpital Rabelais.

    D'ores et déjà, et a priori, l'Arrêté Ministériel du 20/09/2002, Article 8b (http://www.ineris.fr/aida/?q=consult_doc/consultation/2.250.190.28.8.1911), qui régit les incinérateurs de déchets ménagers et assimilés tel que le nôtre, interdit l'incinération de déchets radioactifs provenant d'établissements de soins :

    "b) Déchets d'activités de soins à risques infectieux et assimilés

    l° Il est interdit de procéder à l'incinération des déchets suivants, même provenant d'établissements de soins :

    - de lots de sels d'argent, produits chimiques utilisés pour les opérations de développement, clichés radiographiques périmés... ;
    - de lots de déchets à risques chimiques et toxiques ;
    - de lots de déchets mercuriels ;
    - des déchets radioactifs ;
    - des pièces anatomiques et cadavres d'animaux destinés à la crémation ou à l'inhumation."

    Nous allons donc essayer de comprendre pourquoi l'incinérateur du SMICTOM à l'Hôpital Rabelais traite des déchets radioactifs, en vertu de quelle dérogation... et le faire savoir, puisque personne ne semble être au courant à ce jour.

    D’autres contrôles citoyens devraient permettre d’approfondir toutes ces observations.

    Pour finir, Von Roll Inova a porté plainte lors de la première visite de contrôle d'un des membres du collectif, accompagné de sa fille, sur leur site il y a 15 jours, et a aussi porté plainte contre les 4 membres du collectif qui ont effectué ce dernier contrôle du vendredi 30 avril 2010. Ces personnes devraient être convoquées prochainement à la Gendarmerie pour enregistrement des dépositions...

    Communiqué de l'atelier de travail pour l'organisation des actions du Collectif : chinon-environnement-workshop@samizdat.net