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  • Commentaires sur le projet de PPGDND 15.10-2012

    Note (à lire en format .pdf ci-dessous) déposée en commentaire du Projet de Plan départemental de Gestion des Déchets, par l'ASPIE (ASSOCIATION POUR LA SANTE, LA PROTECTION ET L’INFORMATION SUR L’ENVIRONNEMENT)

    Contact : aspie@voila.fr

    L'ASPIE est membre du Collectif ARC EN CIEL qui regroupe une vingtaine d'associations d'Indre et Loire pour le respect de l'environnement et la santé des citoyens.

    121012 commentaires PPGDND.pdf

  • Duvergne n'en démord pas de son projet d'incinérateur

    INCINÉRATEUR DE CHINON-HÔPITAL RABELAIS : LA DERNIÈRE CHANCE DE STOPPER LA MACHINE INFERNALE

    M. Duvergne, président du SMICTOM du Chinonais, a relancé sur les chapeaux de roues la procédure de construction d'un nouvel incinérateur, collé à l'hôpital Rabelais, et deux fois plus gros que celui qui y est installé actuellement.

    Le SMICTOM réuni en assemblée plénière (mais à huis clos sans doute) devra décider début février 2010 de valider le choix de l'entreprise pré-selectionnée, ou bien de renoncer une fois pour toutes à la construction d'un nouvel incinérateur et d'étudier les alternatives, plus favorables à la santé, à l'environnement et au développement socio-économique.

    Cette réunion est par conséquent d'une importance capitale, elle va engager l'avenir de la filière "déchets ménagers et assimilés" de la région pour les 30 ou 40 ans à venir, avec les conséquences que l'on connaît bien maintenant en matière d'impact environnemental, de santé public, de bilan carbone, de gaspillages et d'endettement des contribuables.

    Alors même que les alternatives "douces" existent, à moindres coûts et compatibles avec l'ensemble des recommandations des Grenelles de l'Environnement et du Sommet de Copenhague.

    Afin de tout faire pour que cette réunion de la dernière chance du SMICTOM entende enfin la mobilisation des habitants contre le nouvel incinérateur, nous vous invitons à une réunion de travail du Collectif Chinonais Environnement :

    lundi 11 janvier 2010 à 20h30 à la Maison des Associations, 45 rue Jean-Jacques Rousseau, 37500 Chinon

  • Expertise nationale sur les alternatives à l'incinération des déchets GESDI sept. 2007

    C. ALTERNATIVES TECHNOLOGIQUES A L’INCINERATION.

    Les alternatives à l’incinération ont pour objectifs, non seulement de respecter la santé des populations et l’environnement, mais aussi de stimuler l’innovation technologique, et surtout économiser les ressources de la planète plutôt que de les détruire.

    1. Prendre le parti du refus de l’incinération. Les aspects politiques.

    Les arguments en faveur de l’incinération, tels que les exposent les industriels de l’incinération témoignent en fait d’une attitude principalement commerciale, autrement dit d’intérêts financiers à court terme les concernant particulièrement, par conséquent d’une mauvaise volonté à tout remettre à plat et à innover au plan technologique et finalement d’une absence de prise en considération de l’intérêt général, alors qu’à l’inverse leur prestation devrait les conduire à se mettre d’abord et avant tout à l’écoute et au service de la société.

    Il en est de même des femmes et hommes politiques et des responsables administratifs, qui, lorsqu’ils contribuent à la décision de construire un nouvel incinérateur ou de délivrer une autorisation de coincinération, soit ne sont pas informés ou ont été mal conseillés sur les possibilités d’alternatives technologiques, soit choisissent la solution de facilité – celle qui consiste à s’entendre directement avec l’industriel de l’incinération ou de la coincinération, – et donc se débarrassent du problème sans avoir réfléchi à toutes les autres possibilités et fait l’effort de les rechercher, au mépris de la santé de leurs concitoyens et du respect de l’environnement.

    En fait, cette attitude inadaptée est en train de changer. De nombreux maires et un nombre croissant d’élus, quelle que soit leur appartenance politique, prennent aujourd’hui le parti du refus de l’incinération. Et il faut les en remercier.

    L’incinération apparaît en effet la solution de facilité, alors qu’elle est la plus dangereuse au plan de la santé publique, la moins rentable au plan économique, la plus mauvaise au plan social puisque c’est celle qui génère le moins d’emplois (voir plus loin), et enfin la plus destructrice en matière d’épargne des ressources planétaires.

    2. Stimuler l’innovation technologique, valoriser le développement socio-économique tout en garantissant la sécurité sanitaire des populations : les 9 avantages des alternatives à l’incinération.

    A l’inverse, les méthodes alternatives, bien qu’elles soient pour certaines plus difficiles à mettre en œuvre, présentent neuf avantages :

    1. Elles garantissent la sécurité sanitaire des populations en générant beaucoup moins de produits toxiques de synthèse
    2. Elles polluent beaucoup moins l’environnement immédiat et à distance.
    3. Elles créent un lien social avec les populations, en instituant une participation active, grâce au tri sélectif.
    4. Elles économisent les matières premières et secondaires et les renouvellent grâce à une réutilisation de certains composants et au recyclage.
    5. Elles règlent en très grande partie le problème du stockage sécurisé et de l’enfouissement des déchets ultimes, puisque ceux-ci sont en quantité très réduite.
    6. Elles stimulent l’innovation technologique orientée vers le développement durable et font que les industriels – ceux qui ont compris que l’innovation est la clé principale du développement économique – peuvent acquérir de nouvelles parts de marché, au niveau national et international.
    7. Elles sont financièrement et économiquement rentables pour la société, c'est-à-dire tant par les collectivités territoriales que pour les usagers.
    8. Elles sont créatrices de très nombreux emplois.
    9. Elles réduisent de façon considérable l’émission des GES et contribuent à ne pas aggraver la diminution de la couche d’ozone stratosphérique, en supprimant l’émission de composés chlorés et bromés (sous forme d’hydracide).

    Site internet d'ARTAC : http://artac.info

  • Incinérateur et hôpital ne font pas bon ménage

    Photo: le Centre hospitalier du Chinonais. En haut à droite, à quelques 50 mètres de l'hôpital, l'incinérateur actuel, construit en 1983 et dont la "mise aux normes" a commencé en 2001. L'achat du terrain boisé autour de l'installation actuelle est prévu pour accueillir la construction du nouvel incinérateur ...vue-du-ciel-incinera#1D965F.jpg Les Chinonais, dont l'incinérateur actuel (20.000 tonnes par an) sévit depuis une vingtaine d'années à seulement 50 mètres de l'Hôpital Rabelais avec ses nombreux patients résidents de longue durée, sa maternité et la Clinique Jeanne d'Arc, et qui se voient aujourd'hui imposer, par le SMICTOM du Chinonais, la construction d'un nouvel incinérateur, d'une capacité de 40.000 tonnes par an, sur le même site, ne pourront manquer de trouver curieux qu'on leur demande d'en reprendre pour 30 ans, alors que tous les associations et organismes de veille de santé publique et d'environnement tirent la sonnette d'alarme et que l’article 3 de l’arrêté du 20 septembre 2002 relatif aux installations d'incinération et de co-incinération de déchets précise que le choix du site doit tenir compte, entre autres, de la proximité immédiate d’établissement de santé. C'est d'ailleurs sur sur ces bases que la ville de Ballan, situé à 2 km au nord-ouest du centre de rééducation cardio-vasculaire de Bois Gibert, alors qu’il est acquis que le risque est maximal à moins de 5 km d’un incinérateur, a obtenu le rejet du projet d'incinérateur sur son territoire.