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recyclage

  • Commentaires sur le projet de PPGDND 15.10-2012

    Note (à lire en format .pdf ci-dessous) déposée en commentaire du Projet de Plan départemental de Gestion des Déchets, par l'ASPIE (ASSOCIATION POUR LA SANTE, LA PROTECTION ET L’INFORMATION SUR L’ENVIRONNEMENT)

    Contact : aspie@voila.fr

    L'ASPIE est membre du Collectif ARC EN CIEL qui regroupe une vingtaine d'associations d'Indre et Loire pour le respect de l'environnement et la santé des citoyens.

    121012 commentaires PPGDND.pdf

  • Expertise nationale sur les alternatives à l'incinération des déchets GESDI sept. 2007

    C. ALTERNATIVES TECHNOLOGIQUES A L’INCINERATION.

    Les alternatives à l’incinération ont pour objectifs, non seulement de respecter la santé des populations et l’environnement, mais aussi de stimuler l’innovation technologique, et surtout économiser les ressources de la planète plutôt que de les détruire.

    1. Prendre le parti du refus de l’incinération. Les aspects politiques.

    Les arguments en faveur de l’incinération, tels que les exposent les industriels de l’incinération témoignent en fait d’une attitude principalement commerciale, autrement dit d’intérêts financiers à court terme les concernant particulièrement, par conséquent d’une mauvaise volonté à tout remettre à plat et à innover au plan technologique et finalement d’une absence de prise en considération de l’intérêt général, alors qu’à l’inverse leur prestation devrait les conduire à se mettre d’abord et avant tout à l’écoute et au service de la société.

    Il en est de même des femmes et hommes politiques et des responsables administratifs, qui, lorsqu’ils contribuent à la décision de construire un nouvel incinérateur ou de délivrer une autorisation de coincinération, soit ne sont pas informés ou ont été mal conseillés sur les possibilités d’alternatives technologiques, soit choisissent la solution de facilité – celle qui consiste à s’entendre directement avec l’industriel de l’incinération ou de la coincinération, – et donc se débarrassent du problème sans avoir réfléchi à toutes les autres possibilités et fait l’effort de les rechercher, au mépris de la santé de leurs concitoyens et du respect de l’environnement.

    En fait, cette attitude inadaptée est en train de changer. De nombreux maires et un nombre croissant d’élus, quelle que soit leur appartenance politique, prennent aujourd’hui le parti du refus de l’incinération. Et il faut les en remercier.

    L’incinération apparaît en effet la solution de facilité, alors qu’elle est la plus dangereuse au plan de la santé publique, la moins rentable au plan économique, la plus mauvaise au plan social puisque c’est celle qui génère le moins d’emplois (voir plus loin), et enfin la plus destructrice en matière d’épargne des ressources planétaires.

    2. Stimuler l’innovation technologique, valoriser le développement socio-économique tout en garantissant la sécurité sanitaire des populations : les 9 avantages des alternatives à l’incinération.

    A l’inverse, les méthodes alternatives, bien qu’elles soient pour certaines plus difficiles à mettre en œuvre, présentent neuf avantages :

    1. Elles garantissent la sécurité sanitaire des populations en générant beaucoup moins de produits toxiques de synthèse
    2. Elles polluent beaucoup moins l’environnement immédiat et à distance.
    3. Elles créent un lien social avec les populations, en instituant une participation active, grâce au tri sélectif.
    4. Elles économisent les matières premières et secondaires et les renouvellent grâce à une réutilisation de certains composants et au recyclage.
    5. Elles règlent en très grande partie le problème du stockage sécurisé et de l’enfouissement des déchets ultimes, puisque ceux-ci sont en quantité très réduite.
    6. Elles stimulent l’innovation technologique orientée vers le développement durable et font que les industriels – ceux qui ont compris que l’innovation est la clé principale du développement économique – peuvent acquérir de nouvelles parts de marché, au niveau national et international.
    7. Elles sont financièrement et économiquement rentables pour la société, c'est-à-dire tant par les collectivités territoriales que pour les usagers.
    8. Elles sont créatrices de très nombreux emplois.
    9. Elles réduisent de façon considérable l’émission des GES et contribuent à ne pas aggraver la diminution de la couche d’ozone stratosphérique, en supprimant l’émission de composés chlorés et bromés (sous forme d’hydracide).

    Site internet d'ARTAC : http://artac.info

  • Clermont Communauté et Angers Loire Métropole ont choisi un traitement innovant des déchets pour préserver l'environnement et réduire les coûts

    Le projet de construction d'un incinérateur de déchets ménagers à Clermont-Ferrand a suscité de fortes oppositions de la part de la majorité des professionnels de la santé (lettre des 531 médecins clermontois en rappel ci-dessous), mais aussi de nombreux élus et d'associations citoyennes.

    Hormis les dangers pour la santé publique et pour l'environnement, l'enquête publique a démontré que le projet d'incinérateur Vernea/VALTOM n'était pas conforme au Plan Départemental d'Elimination des Déchets ménagers et que par ailleurs, ce projet était en totale inadéquation avec les besoins de la population, en matière de traitement des déchets et de démographie, évolutifs, mais également en termes de coût.

    A la demande du Préfet, Clermont Communauté a présenté, en août 2007, le projet alternatif OPHRYS : Pour_une_gestion_citoyenne_des_dechets.pdf

    Schéma comparatif des projets Vernea/VALTOM et OPHRYS : Clermont Presentation projet OPHRYS 04.04.08.pdf

    Lettre des 531 médecins clermontois :http://www.airpur.org/index.php?option=com_content&task=view&id=153&Itemid=10

    Biopole d'Angers Loire Métropole : remplacement dès 2010 de l'incinérateur actuel des Roseraies par un projet innovant de retraitement des déchets. Après plusieurs années de réflexion et débat, en lien notamment avec les riverains et les associations proches de l'environnement, ce choix illustre surtout un choix politique, dit le président d'Angers Loire Métropole. Ce choix s'appuie sur de nouvelles technologies comme le traitement mécano-biologique et la méthanisation pour produire du gaz naturel et du compost pour agir en faveur de l'environnement et du développement durable. Le principe retenu consiste tout d'abord à diminuer la quantité de déchets à traiter, en développant les initiatives de prévention et la collecte sélective.

    Pourquoi et comment : http://www.angersloiremetropole.fr/index.php?id=9067

  • Incinérateur : 3 villes du 37 l'ont déjà refusé ...

    Ballan Miré est l'une des 3 villes, avec Saint-Pierre des Corps et Neuillé-Pont-Pierre à s'être opposée à la construction d'un incinérateur sur son territoire.

    Lire le courrier adressé par l'association ADEB (Association pour la Défense de l'Environnement en Ballan Miré) au nom des habitants, associations, médecins, élus de la ville au Président de la Commission d'Enquête en 2004 : ADEB L PdtComm d'Enquete Ballan Miré.pdf

    Paragraphe qui intéressera particulièrement les Chinonais, dont l'incinérateur actuel (20.000 tonnes par an) sévit depuis une vingtaine d'années à seulement 50 mètres de l'Hôpital Rabelais avec ses nombreux patients résidents de longue durée, sa maternité et la Clinique Jeanne d'Arc, et qui se voient aujourd'hui imposer la construction d'un nouvel incinérateur, d'une capacité de 40.000 tonnes par an, sur le même site :

    L’article 3 de l’arrêté du 20 septembre 2002 relatif aux installations d'incinération et de co-incinération de déchets précise que le choix du site doit tenir compte, entre autres, de la proximité immédiate d’établissement de santé. Le site de Ballan est situé à 2 km au nord-ouest du centre de rééducation cardio-vasculaire de Bois Gibert, alors qu’il est acquis que le risque est maximal à moins de 5 km d’un incinérateur.

    Neuillé-Pont-Pierre A Neuillé, les habitants et associations ont fait réunion publique et envahi le conseil qui, devant la force des contestations, a dû voter contre l'implantation de l'incinérateur.

    Le saviez-vous ? Petit historique récent du projet d'installation d'un incinérateur de déchets ménagers en Indre et Loire.

    En 2003, trois sites pour l'installation d'un incinérateur de déchets ménagers sont proposés sur Ballan-Miré, Saint-Pierre-des-Corps et Neuillé-Pont-Pierre.

    En 2004, le plan est soumis à enquête publique. Toutes les communes pressenties refusent l'incinérateur. La question empoisonne la campagne des cantonales : les Verts et le PS signent un moratoire sur l'incinérateur.

    En 2005, le département est désormais chargé du suivi du plan (départemental pour l'élimination des déchets). En février, les associations de défense de l'environnement lancent un recours administratif.

    En 2006, on projette l'extension des décharges de la Baillaudière, à Chanceaux-près-Loches, puis celle de Sonzay… de quoi enfouir les déchets non recyclables jusqu'en 2025.

    En 2008, tombée en sommeil, la question de l'incinérateur refait mollement surface pour les élections. Le projet d'incinérateur à Chinon remet le feu aux poudres.

    Source : La NR du Centre Ouest : http://www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/journal/index.php?dep=37&num=99229