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recyclage - Page 2

  • Lettre ouverte aux habitants du canton de Chinon 10.11.08

    Elue en mars 2008 comme conseillère générale du canton de Chinon, j’ai été invitée par Jean-Pierre Duvergne, Président du SMICTOM du Chinonais, à participer à une réunion du groupe de travail et de suivi composé d’élus, d’acteurs institutionnels, de représentants de l’Etat, de riverains et de quelques membres du SMICTOM, où nous a été présenté le projet de nouvelle unité de valorisation énergétique. J’ai donc rapidement discuté de ce sujet avec Claude Roiron, Présidente du Conseil Général, le suivi du Plan Départemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PDEDMA) étant une des missions de notre collectivité territoriale.

    Lors de la visite de l’actuel incinérateur le 11 octobre dernier, en compagnie entre autres d’Alain Kerbriand-Postic, Vice-Président du Conseil Général chargé du développement durable, et de moi-même, Claude Roiron a reçu une délégation de manifestants opposés au projet. Elle a souligné la nécessité de réviser le Plan Départemental et indiqué que le Conseil Général s’y emploierait dans les prochains mois. Le Conseil Général, comme il en est de sa compétence, organisera une série de réunions - débats avec les associations et la population, dans le cadre de la procédure de révision du Plan Départemental.

    C’est pour cela qu’aujourd’hui, tout en respectant la décision du SMICTOM du Chinonais votée à la quasi-unanimité en 2006 de renouveler l’installation actuelle et alors que la procédure d’appels d’offres est en cours pour désigner l’entreprise chargée de construire cette installation, je demande à Jean-Pierre Duvergne de surseoir à cette décision afin de permettre au Conseil Général d’organiser les débats dans les conditions les meilleures et les plus équitables possibles.

    Christiane Rigaux
    Vice-Présidente du Conseil Général d’Indre et Loire, le 10 novembre 2008

  • Plate-forme nationale du corps médical pour le Grenelle de l'environnement

    Les sept propositions du corps médical en matière de santé-environnementale

    Il est à souligner que dans ses 7 propositions, le corps médical place la menace "incinérateur" en haut de ses préoccupations en matière de santé publique et notamment, de la santé des enfants, les plus vulnérables.

    La proposition n°2 demande que soit institué :

    "un moratoire concernant la construction de nouveaux incinérateurs d'ordures ménagères (I.O.M.) et la délivrance des autorisations de coïncinération, en vertu du principe de précaution inscrit dans la Charte de l'Environnement (art. 1 et 5), incorporée depuis mars 2005 au préambule de notre Constitution.

    Les expertises scientifiques actuelles révèlent que de très nombreuses substances toxiques de type CMR (cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques) s'échappent des I.O.M. et que l'incinération émet des gaz à effet de serre. Favoriser la prépondérance des solutions alternatives au traitement des déchets ménagers, ayant un impact minimum sur la santé publique, en réduisant les déchets à la source, en favorisant le tri sélectif et le recyclage, le compostage et la méthanisation des fermentescibles, et le stockage ultime sécurisé est donc essentiel.

    Le parc français d'I.O.M. est toujours le plus important d'Europe. Notre pays accuse un retard technologique considérable dans ce domaine.

    L'éventail des solutions alternatives, créatrices de nouveaux emplois, existe déjà sous la forme d'unités de gestion et de traitement en France (3 unités*) et surtout dans d'autres Etats membres de l'Union européenne, notamment l'Espagne, les Pays-Bas et l'Autriche. Il correspond à l'orientation des mesures actuellement proposées par la Commission européenne, l'incinération ne devant rester qu'une solution de dernier recours."

    Participants à l'élaboration de la Plate-forme nationale du corps médical : Comité de soutien de l'Appel de Paris, Comité Développement Durable en Santé (C2DS), Confédération des Syndicats Médicaux Français (CSMF), Conseil National de l'Ordre des Médecins (CNOM), Coordination Nationale Médicale Santé Environnement (CNMSE), Enseignants des Universités de Strasbourg, Paris et Montpellier, Fédération des Médecins de France (FMF).

    * En France, longtemps décriées et montrées du doigt par les lobbies de l’incinération, plusieurs Unités de Traitement mécano-biologique et de Valorisation des Déchets (UTVD), utilisant ces alternatives, ont été construites (Launay-Lantic (Côtes d’Armor), Varennes-Jarcy (Essonne), Beaucaire (Gard), Lille-Calais (Nord)] ou sont en cours de construction [Cavaillon (Vaucluse), Saint Maximin (Var), Montpellier Garosud (Hérault), alors que de très nombreuses autres unités existent notamment en Espagne (construction de plusieurs dizaines d’unités depuis 2000), en Allemagne (55 unités) et en Autriche (16 unités). Source : Expertise nationale du GESDI sur les alternatives à l'incinération des déchets ménagers à l'usage des élus et des administrations ARTAC 17.09.07

    Lire l'ensemble des propositions de la plate-forme (2 pages) : pdf_Propositions_grenelle_sante_env_070905.pdf"

     

  • M. Duvergne, président du SMICTOM, révolutionne les sciences physiques !

    A propos des arguments de M. Duvergne repris dans l'article de la Nouvelle République du 29/10/08 :"La NR Indre et Loire / Chinon / Environnement / 29.10.08 / Incinérateur : J.-P. Duvergne répond et accuse"

    - 2,5 camions de plus par jour pour 15.000 à 20.000 tonnes de déchets de plus par an ?
    Ceci voudrait dire qu'à l'heure actuelle, il n'y aurait que 2,5 camions par jour qui se rendent à l'incinérateur actuel, puisque celui-ci traite déjà 15.000 à 20.000 tonnes par an. Il suffit de se poster à l'entrée de l'incinérateur pour constater qu'il y a beaucoup plus de camions que ça, tout simplement parce que chacun de ces camions transporte seulement quelques tonnes de déchets, et non pas 26,8 tonnes par camion comme le sous-entend le calcul de M. Duvergne.

    - Les dépôts de dioxines et métaux lourds mesurés autour de l'incinérateur de Chinon sont équivalents à ceux d'une zone rurale sans impact d'installations industrielles ?
    Mais alors que sont devenues les très importants rejets de dioxines, furanes et métaux lourds émis en grande quantité pendant 18 ans par les fumées de l'incinérateur, avant qu'il ne soit mis aux normes européennes, à partir de 2001 seulement ? Ces dépôts récents n'ont pas pu disparaître comme par enchantement, ils sont là où on les retrouve toujours, c'est-à-dire dans les couches supérieures des sols, dans la végétation, et sans doute dans les tissus graisseux des personnes travaillant à l'hôpital depuis les années 80. Et ceci fait planer un sérieux doute sur la crédibilité de l'ensemble des mesures et chiffres mirobolants que nous assène M. Duvergne pour vanter les mérités de l'incinérateur actuel et de celui qu'il veut construire à côté. S'il est si facile d'être "à plus de 90 % en dessous des normes européennes pour les rejets de dioxines, furanes et métaux lourds", on se demande pourquoi ces normes ne sont pas rendues plus sévères de 90 %. M. Duvergne devrait vite transmettre ses découvertes technologiques aux autorités sanitaires européennes. En réalité, il serait préférable qu'un laboratoire indépendant procède à des contrôles fiables sur les fumées et les dépôts toxiques pour éviter tout soupçon de connivence et d'arrangement.

    - Les émissions de dioxines par les incinérateurs représentent 7 % du total des émissions de dioxines en France ?
    Peut-être, cela reste à prouver de manière incontestable, mais on pourrait dire aussi que pour les personnes vivant ou travaillant à proximité d'un incinérateur, les dioxines émises par cet incinérateur représentent plus de 90% du total des dioxines auxquelles elles sont exposées, et que cette exposition aux dioxines est de 90 % supérieure à celle de la moyenne de la population française. Ou alors, est-ce que M. Duvergne veut dire que les cancers dus aux dioxines des incinérateurs ne représentent que 7 % des cancers en France, ce qui à ses yeux n'est pas grand chose ... Le raisonnement de M. Duvergne est absurde en termes de santé publique.

    - Un seul kilogramme de déchets brûlés à l'air libre pollue autant que 100 tonnes traitées dans une usine d'incinération ?
    Ce serait formidable, et pour tout dire une révolution scientifique sans précédent, mais malheureusement, 100 tonnes de déchets traitées par un incinérateur produisent : 6,7 tonnes de fumées répandues dans l'atmosphère (dont des dioxines, des furanes et des métaux lourds, plus des centaines d'autres molécules polluantes dont la majorité n'a fait l'objet à ce jour d'aucune recherche toxicologique), 300 kilos de résidus hautement toxiques issus du filtrage des fumées et 3 tonnes de mâchefers toxiques à stocker précautionneusement.

    Manifestement, M. Duvergne est intoxiqué par les arguments fallacieux du riche et puissant lobby de l'incinération. Et ceci l'amène à nous prendre pour des imbéciles. C'est extrêmement facheux...

    Voyez ici l'un des nombreux articles de la presse récente sur le combat de Bonduelle (n°1 mondial des légumes en conserve) contre un projet d'incinérateur à proximité de l'une de ses usines de mise en boîtes de légumes : Bonduelle fulmine contre l'incinérateur

    Ce qui est mauvais pour les petits pois Bonduelle devrait l'être aussi pour une maternité et un hôpital, et pour l'AOC des vins de Chinon ...

    Ne serait-il pas plus sage d'appliquer le principe de précaution constitutionnel ? C'est justement ce que propose la Coordination nationale médicale Santé et Environnement, un collectif de 3000 médecins, qui réclame un moratoire sur la construction de nouvelles usines d'incinération. Incinérateurs : moratoire ou pas ?- Actu-Environnement.com - 14/04/2008

    Michel Fiszbin, ingénieur chimiste, Chinon, membre du Collectif Chinonais Environnement

  • Courrier des médecins clermontois aux conseillers généraux du Puy de Dôme 16.02.08

    A Clermont Ferrand, il n'y aura pas de nouvel incinérateur : le Préfet a annoncé qu'il n'autorisera pas le projet et que le schéma départemental sera révisé afin de prévoir de nouvelles solutions de traitements des déchets.

    Lire la lettre de 531 médecins clermontois qui a contribué à une prise de conscience des dangers de l'incinération, de l'existence d'alternatives crédibles et réalisables et enfin à cette victoire contre l'incinérateur, pour la santé et l'environnement : http://www.airpur.org/index.php?option=com_content&task=view&id=153&Itemid=10

    Et une présentation de l'incinération des déchets et les risques qu'elle représente pour notre santé, pour notre terroir, nos cultures et pour l'environnement : http://www.airpur.org/index.php?option=com_content&task=view&id=153&Itemid=103

    Plus encore, sur le site : http://www.airpur.org