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traitement des déchets ménagers

  • Déclaration des 4 membres du Collectif Arc en Ciel poursuivis par Von Roll Inova suite à leur contrôle citoyen de l'incinérateur de Chinon-Hôpital Rabelais

    Une déclaration des 4 membres du Collectif Arc En Ciel poursuivis à la suite de leur contrôle citoyen de l'incinérateur de Chinon-Hôpital Rabelais, et auditionnés le samedi 31 juillet à la Gendarmerie de Chinon dans le cadre de l'enquête faisant suite au dépôt d'une plainte de Inova France, filiale du groupe privé autrichien qui exploite l'incinérateur pour le compte du Smictom du Chinonais :

    Pour en finir avec l'incinération des déchets

    L'incinération des déchets ménagers et industriels est devenue une très mauvaise solution, dangereuse pour l'environnement et la santé, trop coûteuse par rapport aux autres solutions, et en totale contradiction avec tous les efforts entrepris par ailleurs pour une planète plus propre, plus durable et plus sûre.

    L'incinération d'une tonne de déchets produit en moyenne : 320 kilos de cendres toxiques, 40 kilos de suie hautement toxique, 1 tonne de CO2 relâchée dans l'atmosphère en compagnie des gaz et particules toxiques suivantes : dioxines, furanes, monoxyde de carbone, dioxyde de souffre, oxydes d'azote, cadmium, mercure, arsenic, plomb, chrome, cobalt, cuivre, nickel, etc... (Source : Smictom), sans oublier quelques particules radioactives pour les incinérateurs qui, comme celui de Chinon-Hôpital Rabelais, incinère aussi des déchets radioactifs issus de soins médicaux. Notons au passage que nulle part au monde un tel incinérateur est collé à un Centre Hospitalier de cette importance. Et tout ceci sans aucun contrôle indépendant digne de ce nom, et pour un rendement énergétique dérisoire.

    Les autres solutions sont dès maintenant à notre portée : réduction des emballages à la source, recyclage de tout ce qui est recyclable, compostage de tous les fermentescibles, stockage réversible sécurisé avec récupération et valorisation du méthane pour les déchets ultimes (les deux centres de stockage d'Indre et Loire sont aujourd'hui largement sous-utilisés).

    Les habitants des communes incinérantes se demandent pourquoi ils payent de plus en cher alors qu'ils trient et qu'il compostent de plus en plus et de mieux en mieux. C'est tout simplement parce que l'incinération coûte et coûtera de plus en cher en raison des normes de protection de la santé et de l'environnement de plus en plus draconiennes auxquelles elle doit et devra se soumettre, au fil de la prise de conscience des dégâts qu'elle occasionne et de son bilan carbone déplorable.

    La France doit abandonner progressivement l'incinération de ses déchets, et le Smictom du Chinonais doit montrer l'exemple en fermant de manière anticipée l'incinérateur de Chinon-Hôpital Rabelais.

    Edouard Delaplace, Michel Fiszbin, Jean-Claude Renoux, Philippe Simond, membres du Collectif Arc En Ciel.

  • M. Duvergne, président du SMICTOM, révolutionne les sciences physiques !

    A propos des arguments de M. Duvergne repris dans l'article de la Nouvelle République du 29/10/08 :"La NR Indre et Loire / Chinon / Environnement / 29.10.08 / Incinérateur : J.-P. Duvergne répond et accuse"

    - 2,5 camions de plus par jour pour 15.000 à 20.000 tonnes de déchets de plus par an ?
    Ceci voudrait dire qu'à l'heure actuelle, il n'y aurait que 2,5 camions par jour qui se rendent à l'incinérateur actuel, puisque celui-ci traite déjà 15.000 à 20.000 tonnes par an. Il suffit de se poster à l'entrée de l'incinérateur pour constater qu'il y a beaucoup plus de camions que ça, tout simplement parce que chacun de ces camions transporte seulement quelques tonnes de déchets, et non pas 26,8 tonnes par camion comme le sous-entend le calcul de M. Duvergne.

    - Les dépôts de dioxines et métaux lourds mesurés autour de l'incinérateur de Chinon sont équivalents à ceux d'une zone rurale sans impact d'installations industrielles ?
    Mais alors que sont devenues les très importants rejets de dioxines, furanes et métaux lourds émis en grande quantité pendant 18 ans par les fumées de l'incinérateur, avant qu'il ne soit mis aux normes européennes, à partir de 2001 seulement ? Ces dépôts récents n'ont pas pu disparaître comme par enchantement, ils sont là où on les retrouve toujours, c'est-à-dire dans les couches supérieures des sols, dans la végétation, et sans doute dans les tissus graisseux des personnes travaillant à l'hôpital depuis les années 80. Et ceci fait planer un sérieux doute sur la crédibilité de l'ensemble des mesures et chiffres mirobolants que nous assène M. Duvergne pour vanter les mérités de l'incinérateur actuel et de celui qu'il veut construire à côté. S'il est si facile d'être "à plus de 90 % en dessous des normes européennes pour les rejets de dioxines, furanes et métaux lourds", on se demande pourquoi ces normes ne sont pas rendues plus sévères de 90 %. M. Duvergne devrait vite transmettre ses découvertes technologiques aux autorités sanitaires européennes. En réalité, il serait préférable qu'un laboratoire indépendant procède à des contrôles fiables sur les fumées et les dépôts toxiques pour éviter tout soupçon de connivence et d'arrangement.

    - Les émissions de dioxines par les incinérateurs représentent 7 % du total des émissions de dioxines en France ?
    Peut-être, cela reste à prouver de manière incontestable, mais on pourrait dire aussi que pour les personnes vivant ou travaillant à proximité d'un incinérateur, les dioxines émises par cet incinérateur représentent plus de 90% du total des dioxines auxquelles elles sont exposées, et que cette exposition aux dioxines est de 90 % supérieure à celle de la moyenne de la population française. Ou alors, est-ce que M. Duvergne veut dire que les cancers dus aux dioxines des incinérateurs ne représentent que 7 % des cancers en France, ce qui à ses yeux n'est pas grand chose ... Le raisonnement de M. Duvergne est absurde en termes de santé publique.

    - Un seul kilogramme de déchets brûlés à l'air libre pollue autant que 100 tonnes traitées dans une usine d'incinération ?
    Ce serait formidable, et pour tout dire une révolution scientifique sans précédent, mais malheureusement, 100 tonnes de déchets traitées par un incinérateur produisent : 6,7 tonnes de fumées répandues dans l'atmosphère (dont des dioxines, des furanes et des métaux lourds, plus des centaines d'autres molécules polluantes dont la majorité n'a fait l'objet à ce jour d'aucune recherche toxicologique), 300 kilos de résidus hautement toxiques issus du filtrage des fumées et 3 tonnes de mâchefers toxiques à stocker précautionneusement.

    Manifestement, M. Duvergne est intoxiqué par les arguments fallacieux du riche et puissant lobby de l'incinération. Et ceci l'amène à nous prendre pour des imbéciles. C'est extrêmement facheux...

    Voyez ici l'un des nombreux articles de la presse récente sur le combat de Bonduelle (n°1 mondial des légumes en conserve) contre un projet d'incinérateur à proximité de l'une de ses usines de mise en boîtes de légumes : Bonduelle fulmine contre l'incinérateur

    Ce qui est mauvais pour les petits pois Bonduelle devrait l'être aussi pour une maternité et un hôpital, et pour l'AOC des vins de Chinon ...

    Ne serait-il pas plus sage d'appliquer le principe de précaution constitutionnel ? C'est justement ce que propose la Coordination nationale médicale Santé et Environnement, un collectif de 3000 médecins, qui réclame un moratoire sur la construction de nouvelles usines d'incinération. Incinérateurs : moratoire ou pas ?- Actu-Environnement.com - 14/04/2008

    Michel Fiszbin, ingénieur chimiste, Chinon, membre du Collectif Chinonais Environnement

  • Film-Débat "Déchets à ménager", CNIID

    Le CNP et le Collectif Arc en Ciel présentent

    le jeudi 6 novembre à 20h au Studio, 2 rue des Ursulines, 3700 Tours / 02.47.20.27.00

    Projection-Débat : Déchets en Touraine : contre les incinérateurs, des alternatives crédibles

    "Déchets à ménager" un film du CNIID, France, 2008, 52'

    Expertise citoyenne, de Paul Arrivé, Président de la Fédération Ecocitoyenne de Vendée.

    Participation aux frais : 2,80 euros (abonnés) et 3,50 euros (non abonnés)

    http://www.studiocine.com

     

  • Réunion publique du SMICTOM le lundi 3 novembre 2008 à 17h30 Mairie de Chinon

    N'oubliez pas que la prochaine réunion du SMICTOM (ouverte au public) aura lieu le lundi 3 novembre 2008 à 17h30 dans la grande salle de la Mairie de Chinon.

    Retrouvons nous nombreux contre le projet de construction d'un nouvel incinérateur, ni à Chinon, ni ailleurs et pour les alternatives

    Collectif Chinonais Environnement (membre du Collectif Arc en Ciel)