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Le point sur la prévention et le traitement des déchets ménagers dans le Chinonais

Depuis les dernières informations communiquées dans un article précédent , le groupe “déchets” du Collectif Chinonais Environnement (CCE) a été beaucoup sollicité. Cet article rend compte de l'état d'avancement de ce dossier.

La prochaine réunion du groupe déchets est fixée au mercredi 10 janvier à 17 h au CLAAC.
Vous y êtes invités si vous souhaitez le rejoindre.

 Le CEE a tout d’abord été sollicité par Touraine Propre, afin d’intégrer la commission d’élaboration et de suivi (CES) du Programme Local de Prévention des Déchets Ménagers et  Assimilés (PLPDMA).
3 rencontres ont eu lieu en septembre et octobre. Les participants ont travaillé sur des fiches actions.
 
Le projet de PLPDMA, enrichi par le travail effectué par les membres lors des 3 réunions, est entré dans sa phase de rédaction.
Le document lorsqu’il sera finalisé,  sera envoyé aux membres la commission d’élaboration et de suivi  (CES), afin de recueillir nos remarques.
Celui-ci sera ainsi élaboré et validé par la commission d’élaboration et de suivi  (CES) .
 
D’ici la fin de l’année, l’ensemble de ce travail sera présenté aux élus du territoire qui s’engageront sur des objectifs concrets et chiffrés afin de faire de ce programme une réalité.
Touraine Propre souhaiterait un  objectif de réduction de 112 kg/hab en 2029 par rapport à 2021, soit une diminution de 20%, qui serait décliné de la manière suivante :
- Les ordures ménagères : 166 kg/hab (- 42 kg/hab)
- La collecte sélective (emballages, papiers, verre) : 94 kg/hab (- 6 kg/hab)
- Les déchets occasionnels : 210 kg/hab (- 64 kg/hab)
 
En réponse aux interrogations de certains participants quant à la mise en œuvre territorialisée des actions du PLPDMA, M. COHEN (président de Touraine Propre) indique que l’enjeu de ce PLPDMA à portée départementale est de fixer des trajectoires solides et chiffrées à décliner localement dans chacun des EPCI du territoire en tenant compte de leurs spécificités, ainsi que de faire émerger des opportunités de mutualisation permettant d’intensifier les politiques publiques de réduction des déchets.
 
Le CEE a ensuite été sollicité dans le cadre de la concertation, mené par Touraine Propre, autour de la stratégie départementale à adopter en matière de prévention et de traitement de nos déchets
 
Coté “Prévention”, il s'agit du   PLPDMA  qui est en cours de rédaction (voir ci dessus).

Côté “traitement”, il sagit de 2 chantiers prévus:

La reconstruction et la transformation de l’incinérateur de Saint-Benoit-la-Forêt en unité de valorisation énergétique (UVE) pour traiter les déchets des territoires des 4 communautés de communes du Sud tourangeau (Chinon, Vienne et Loire ; Touraine Val de Vienne ; Touraine Vallée de l’Indre et de Loches Sud Touraine) ;
La création d’une UVE sur le territoire de Tours Métropole Val de Loire, portée par cette même métropole et Touraine Propre. 
La Commission nationale du débat public (CNDP) a été saisie par le syndicat mixte Touraine Propre.
Le CEE a rencontré les 2 garants, nommé par le CNDP, Brigitte Chalopin et Philippe Bertran, chargés de veiller au respect de l’information et de la participation du public sur le projet et ses différents enjeux.
 
Voici en résumé ci-dessous les questions, propositions, positions qui sont développées dans toutes les instances dans lesquelles intervient le CCE.
 
  - Incinérateur de Chinon :
 
    Comment a été calibré la capacité de 40 000 tonnes de l’UVE prévue ? 
     (en sachant que ce tonnage dépasse de beaucoup les quantités actuelles de déchets produites, et qu’elles vont diminuer avec le PLPDMA – estimation  
     32 000 tonnes actuellement – 20% d’içi à  2029, soit de l‘ordre de 25 600 tonnes)
 
    A quoi va servir la chaleur produite?
    Actuellement la chaleur produite par l’incinérateur n’est utilisée qu’à 12% pour chauffer l’hôpital (pour 16 000 tonnes de déchets incinérés)
    Règlementairement, est considérée performante, une installation réalisant une valorisation énergétique élevée, dont le rendement
    énergétique est supérieur à 65%.
    Est-il possible, d’atteindre cette performance, en sachant que le réseau de chaleur, sera limité en terme de bâtiments à chauffer?
    Les solutions cogénérations, hydrogène, séchage de bois, extension du réseau de chaleur (vers quartiers de Chinon) ont elles été étudiées  
    techniquement et financièrement?
 
   L’hôpital réfléchit-il à une hypothèse de non poursuite de l’activité de l’incinérateur actuel, et envisage t’il un chauffage indépendant ?
 
   La réduction des déchets dans les années à venir, et sur la durée de vie de l’équipement, est-elle prise en compte?
   Une solution technique, de réduction de sa capacité, au cours des prochaines années,  est-elle envisageable techniquement et
   financièrement ?
   Une adéquation entre  objectif de réduction des déchets à long terme et équipement de traitement est impérative.
 
   Pourquoi le choix d’une reconstruction de l’incinérateur de Saint-Benoit-la-Forêt semble t'il déjà acté  ?
   Le territoire concerné (Smictom du Chinonais et Lochois) est vaste et la localisation de Chinon est très excentrée (déplacements importants
   à prévoir)
 
   Quelles sont les risques avec les polluants qui sont aujourd’hui contrôlés ? (exemple : seulement quelques unes des dioxines)
   
Quels sont les risques, avec les polluants qui aujourd’hui ne sont pas contrôlés (ex : PFAS), et notamment leurs effets cocktail ?

   Le risque particulier de la proximité avec un hôpital et une population fragile est-il pris en compte? Le principe de précaution ne doit-il pas
   être pris en compte ?
  A notre sens, un, ou plusieurs experts (médecin,biologiste...) , devraient participer au débat, afin d’apporter une compréhension et une information au public.
 
De façon générale, le CCE demande l’organisation d'un débat sur le territoire du Chinonais sur la base d’une réunion publique en présentiel. 
 
   PLPDMA
   L’objectif de réduction de 20% des Ordures Ménagères en 2029, est peu amitieux, compte tenu notamment :
      de l’extension des consignes de tri (début en 2021/2022)
      de la séparation des biodéchets à venir  (le poids des biodéchets dans les Ordures Ménagères est estimé à 1/3 des poubelles noires – ce qui représente 32.5%
      sur le territoire du SMICTOM)
 
Quelques rappels d'information sur les biodéchets :
À compter du 1er janvier 2024, conformément au droit européen et à la loi antigaspillage de 2020, le tri des biodéchets sera généralisé et concernera tous les professionnels et les particuliers.
En pratique, quels sont les biodéchets à traiter ?
Déchets verts : tontes de pelouse et fauchage, feuilles mortes, tailles d’arbustes, haies et brindilles ou encore déchets ligneux issus de l’élagage et de l’abattage d’arbres et de haies.
Déchets alimentaires : restes de repas ou de préparation de repas ou produits périmés non consommés.
Les solutions :

En gestion de proximité, les usagers assurent le traitement de leurs biodéchets eux-mêmes. Ils les rassemblent dans des composteurs individuels ou collectifs.

Collecte séparée en porte-à-porte
Collecte en points d'apport volontaire
A fin 2022, 9076 composteurs individuels et 38 composteurs collectifs ont été implantés sur le territoire.
32.5% du poids de  la poubelle noire, au niveau du SMICTOM est constitué de bio-déchets, soit 69.2 kg/an/habitant
Le SMICTOM a réalisé  une enquête téléphonique (13 au 30 novembre) auprès des habitants sur la gestion des déchets alimentaires et de jardin.

Le SMICTOM ne sera pas prêt pour le 01/01/2024.

 

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