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incinerateur - Page 2

  • Un appel du Collectif Chinonais Environnement aux habitants des 75 communes membres du Smictom

    Vos Conseils Municipaux doivent décider ce lundi 3 mai en réunion du Smictom de la construction ou non d'un nouvel incinérateur de déchets deux fois plus gros que l'incinérateur actuel, qui lui même était déjà trop gros par rapport à nos besoins réels. Si la décision est prise de construire ce nouvel incinérateur, les 75 communes membres du Smictom, par conséquent vous-mêmes in fine, vont s'endetter de 45 millions d'euros au minimum, remboursables sur 25 ans.

    En tant qu'habitant de l'une de ces communes, avez-vous été informé et consulté sur ce choix qui vous concerne pourtant au premier chef, puisqu'il s'agit de votre argent, de votre santé et de votre environnement ?

    Vous triez vos déchets recyclables de mieux en mieux, vous compostez vos déchets fermentescibles de plus en plus, et pourtant, vous payez quand même de plus en plus cher pour l'élimination de vos déchets résiduels. Avec la construction de ce nouvel incinérateur, à la taille démesurée par rapport aux besoins réels, cette tendance à la hausse de la taxe "ordures ménagères" va s'aggraver, afin de rembourser cet emprunt, et afin de payer à la multinationale Von Roll Inova les coûts de fonctionnement de ce nouvel incinérateur sur la base "garantie" de 40.000 tonnes de déchets ménagers incinérés par an, alors qu'en 2009, par exemple, nous n'en avons fourni que 16.362 tonnes à l'incinérateur actuel (source : www.smictom.com). Et ce chiffre va continuer à décroître avec les très nombreuses mesures incitatives à la réduction des déchets ménagers qui se mettent en place en ce moment.

    N'importe quelle autre solution respectueuse de la santé publique et de l'environnement (recyclage complet des matières plastiques, compostage des fermentescibles, méthanisation, enfouissement contrôlé des rebuts dans l'un des deux centres techniques du département prévus à cet effet et largement en sous-capacité) coûte aux contribuables environ deux fois moins cher que l'incinération. Alors pourquoi cet entêtement à vouloir choisir une solution dépassée, onéreuse, inutile et dangereuse ?

    M. Duvergne, maire de Chinon et Président du Smictom, et vos propres délégués au Smictom, ont choisi de construire cet incinérateur, au cas où il en soit décidé ainsi le 3 mai, au pire endroit possible pour une telle installation classée à risques et théoriquement sous très haute surveillance :

    http://collectifchinonaisenvironnement.hautetfort.com/images/vue-du-ciel-incinera%231D965F.jpg

    Photo : vue aérienne de l'Hôpital Rabelais/Clinique Jeanne d'Arc, Chinon-Saint Benoît et site de l'incinérateur (actuel et en projet).

    le Centre Hospitalier du Chinonais, sur un terrain, comble de l'ironie, vendu à cet effet par l'Hôpital Rabelais au Smictom. Les premiers frappés par la toxicité d'une telle usine rejetant dans l'atmosphère des dioxines, des furanes, du mercure, des métaux lourds (arsenic, plomb, chrome, etc...), seront : le personnel du Centre Hospitalier (939 salariés), les centaines de patients en résidence de très longue durée (des enfants atteints de troubles mentaux, des personnes en Maison d'Accueil Spécialisée, en Unité de Soins de Longue Durée et en Établissement d'Hébergement  pour Personnes Agées Dépendantes), ainsi que les familles habitants les hameaux des Pins et des Vallées de Basse.

    On nous dit que l'incinération est la meilleure solution parce qu'elle permettrait de léguer une planète plus propre à nos enfants. Mais sur le site web du Smictom, nous lisons qu'en 2009, l'incinérateur à produit 4.095 tonnes de cendres toxiques qu'il a fallu stocker au centre d'enfouissement technique de classe 2 de La Celle Guénand (37), et 751 tonnes de suie de fumée extrêmement toxique (les REFIOM) qui ont été envoyées en Allemagne pour y être enfouies dans d'anciennes mines de sel, ces mêmes mines qui sont actuellement en train de se remplir d'eau et qui constituent aujourd'hui une menace majeure d'empoissonnement des rivières souterraines et des nappes phréatiques. Par ailleurs, pour chaque tonne de déchets incinérés, c'est une tonne de CO2 qui est rejetée dans l'atmosphère, comme nous l'ont montré les experts indépendants qui se sont déplacés à Chinon pour nous informer. Au total, l'empreinte écologique de l'incinération est absolument désastreuse.

    Souhaitez-vous vraiment que l'élimination de vos déchets soit à ce prix humain, environnemental et financier ?

    Le Conseil Général d'Indre et Loire, les Maires Adjoints de Chinon, le sénateur Yves Dauge, le ministre et député Hervé Novelli ainsi que beaucoup d'autres, ont demandé expressément à M. Duvergne d'attendre pour prendre toute décision la fin de la révision du Schéma Départemental d'Élimination des Déchets, soit fin 2011 ou début 2012. Cette révision à lieu dans la concertation et le respect des règles de la démocratie participative. Alors pourquoi M. Duvergne s'obstine-t-il à vouloir passer en force et à mettre ainsi le Chinonais en porte à faux par rapport aux solutions que le Département dans son ensemble est en train de mettre sur pieds démocratiquement et solidairement ?

    Il n'est pas trop tard pour appeler vos Conseillers Municipaux et vos Maires à la plus grande prudence dans le choix qu'ils vont devoir faire en votre nom le lundi 3 mai. Allez les voir, téléphonez leur, et faites en sorte qu'ils disposent d'informations objectives à mettre en regard de la propagande mensongère du Président du Smictom allié à la multinationale Von Roll Inova, qui, toutes proportions gardées, est un peu le Monsanto de l'incinération.

    La réunion du Smictom se déroule en public, le lundi 3 mai à 17h30, à la Mairie de Chinon. Nous vous appelons à venir y assister, si vous le pouvez, afin de témoigner par votre présence de la mobilisation et de l'inquiétude des habitants.

    Collectif Chinonais Environnement

  • Au lendemain des régionales, Duvergne repart en campagne ... pour son incinérateur !

    Lundi 22 mars 2010 : à peine les élections régionales passées, le président du SMICTOM du Chinonais reprend inlassablement son projet. Ce soir lundi, le lendemain même de ces élections, il a annoncé au comité Syndical du SMICTOM :

    - une réunion élargie aux Communautés de Communes membres du SMICTOM pour présenter le projet d'incinérateur le 19 avril prochain (s'il a toutes les infos, notamment financières),

    - le vote sur le projet de nouvel incinérateur en comité Syndical du SMICTOM le 3 mai prochain.

    Le Collectif Chinonais Environnement se réunit d'urgence le lundi 29 mars 2010 à 20h30 la Maison des Associations à Chinon (réunion ouverte) pour parer à l'aberration de cette volonté à tout crin d'installer un incinérateur à 50m de l'Hôpital / Clinique Jeanne d'Arc et à 3,5km du centre ville.

  • L'intervention du Collectif Chinonais Environnement lors de la réunion du Smictom du lundi 8 février 2010 : "IL FAUT ARRÊTER DE FAIRE N'IMPORTE QUOI, ET TENIR VOS PROMESSES, M. DUVERGNE !"

    • Comme l'a indiqué M. Duvergne, Président du Smictom, dans sa dernière lettre aux délégués au Smictom, l'incinérateur actuel peut fonctionner largement au delà de 2013, il n'y a donc aucune raison de ne pas attendre la fin de la révision concertée du Plan d'Elimination des Déchets d'Indre et Loire par le Conseil Général pour se lancer tête baissée dans la construction d'un nouvel incinérateur. Cet exercice salutaire de démocratie locale participative doit être respecté, et non pas saboté.
    • Le personnel du Centre Hospitalier du Chinonais est le premier concerné par l'impact sanitaire désastreux de ce projet de nouvel incinérateur, d'autant plus qu'il travaille sous les fumées de l'incinérateur actuel depuis 1983, ce serait donc la moindre des choses que de solliciter l'avis des délégués du personnel au CHSCT (Comité d'Hygiène et de Sécurité) de l'Hôpital, et d'en tenir compte.
    • Il serait également très utile de solliciter l'avis de l'INAO (Institut National des Appellations Contrôlées) à ce sujet, parce que l'INAO a émis un avis défavorable à chaque fois qu'un projet de construction d'un incinérateur en bordure d'une zone AOC, telle que celle des Vins de Chinon, lui était soumis.
    • Il est quasiment impossible que l'enquête d'utilité publique qui sera diligentée par le Préfet, au cas où la construction soit lancée sur le terrain acheté à cet effet à l'Hôpital Rabelais, débouche sur un permis de construire, et ce en raison de l'arrêté ministériel de 2002 qui régit les nouveaux incinérateurs en tant qu'activité à risques. Voir notamment l'article 3 de cet arrêté, qui concerne l'implantation :

    http://www.ineris.fr/aida/?q=consult_doc/consultation/2.250.190.28.8.1911

    Alors que de temps et d'argent perdu par le Smictom, donc par les contribuables !

    • La première pierre de l'incinérateur de Pithiviers, cité à comparaître par la multinationale Von Roll Inova en tant qu'exemple de ses talents (ainsi d'ailleurs que plein d'autres propagandistes rémunérés grassement par le lobby de l'incinération, ç'en était ridicule), a été posée le 5-janvier 2007, après une décision de construction prise en 2005. Tout a changé depuis, nous vivons dans un autre monde.
    • Les sites d'enfouissement techniques des déchets de Sonzay et de Chanceaux-près-Loches sont demandeurs de nos déchets et facturent 62 euros la tonne, contre au moins 110 euros la tonne facturés par Von Roll Inova pour l'incinération, sur une base garantie à Von Roll Inova de 40.000 tonnes par an, et ce quelque soit la quantité de déchets réellement incinérée. Sans même parler des fameuses "révisions imprévues" déjà annoncées qui viendront augmenter le coût de l'incinérateur en cours de construction, pour le faire passer sans aucun doute à au moins 50 millions d'Euros au lieu de 40, comme cela a toujours été constaté sur absolument tous les gros chantiers du BTP et de ce type d'usines (incinérateurs de Poitiers et Lunel : +20%, par exemple).

    Pour éviter de s'engager dans cette quadruple aberration (politique, environnementale, sanitaire et économique), nous continuons à demander :

    • un moratoire jusqu'à la fin de la révision du PDEDMA, comme promis par le Conseil Général en mai 2009,
    • un débat public contradictoire et objectif sur les mérites comparés de l'incinération et de ses alternatives, comme promis par le Président du Smictom et Maire PS de Chinon dans l'accord électoral de 2008 entre le PS et Les Verts, accord qui a rendu possible son élection à la Mairie de Chinon.
    • la création d'une CLIS (Commission Locale d'Information et de Surveillance) pour l'incinérateur actuel et le projet de nouvel incinérateur, comme promis depuis 2007 par le président du Smictom et le Préfet

    Collectif Chinon Environnement 09 février 2010.

  • RASSEMBLEMENT ANTI-INCINÉRATEUR DEVANT LA MAIRIE PS DE CHINON (37) LUNDI 8 FÉVRIER 2010 À 17H


    COMMUNIQUÉ DE PRESSE - 04/02/2010

    RASSEMBLEMENT ANTI-INCINÉRATEUR DEVANT LA MAIRIE PS DE CHINON (37) LUNDI 8 FÉVRIER 2010 À 17H

    C'est ce lundi 8 février à 17h30 à la Mairie de Chinon que M. Duvergne, maire PS de Chinon et président du Smictom du Chinonais, va essayer de faire voter le lancement de la construction d'un incinérateurs de "déchets ménagers et assimilés" d'une capacité de 40.000 tonnes par an, juste à côté du Centre Hospitalier du Chinonais (Hôpital Rabelais et Clinique Jeanne d'Arc, entre autre).

    Cette décision, si elle était votée, constituerait une aberration économique, environnementale et sanitaire. L'incinération des déchets ménagers et assimilés est dangereuse, coûteuse et dépassée. Son bilan carbone est désastreux (1 tonne incinérée = 1 tonne de CO2 libérée dans l'atmosphère), sans parler des rejets de dioxines, furanes et autres gaz et métaux lourds toxiques...

    Comment le PS peut-il d'une part afficher ses nobles intentions environnementales dans son programme pour les élections régionales, et d'autre part laisser ses troupes se lancer dans de telles entreprises sur le terrain ?

    Le Collectif Arc En Ciel pour des alternatives à l'incinération et le Collectif Chinon Environnement appelle la population a un rassemblement ce lundi 8 février à 17h devant la Mairie de Chinon, juste avant le vote, pour marquer son inquiétude et sa désapprobation.

    Contact mail :  mfiszbin@free.fr