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  • Demande de publication de l'étude BRGM sur le contenu des sacs noirs brûlés à l'incinérateur de Chinon

    Lettre Ouverte du Collectif Chinonais Environnement à M. le Président du Smictom du Chinonais, Place Jeanne d’Arc - 37500 Chinon
    Chinon le 18 mai 2009

    Monsieur le Président,

    Durant le printemps et l’été 2008, le Smictom a fait réaliser une étude par le BRGM à l’usine d’incinération des déchets ménagers de St Benoît la Forêt, usine située à proximité immédiate du centre hospitalier François Rabelais. Cette étude a été présentée lors de la réunion des délégués du 22 décembre 2008, mais aucun compte rendu n’en fait état.

    incinerateur chinon NR.jpeg L'étude fait apparaître qu’un sac noir sur deux prélevés au déchargement à l’usine d’incinération ne devrait pas s’y trouver. En effet papier, verre, bois, déchets verts et fermentescibles n’ont pas vocation à brûler mais à être recyclés ou compostés.

    Nous vous demandons de rendre publique cette étude de manière à mettre à la disposition des habitants une information leur permettant de réaliser mieux le tri indispensable.

    Une publication avant le démarrage des débats organisés par le Conseil Général, dont la première rencontre publique doit se tenir à Chinon le 9 juin prochain serait souhaitable.

    Dans l’attente, veuillez recevoir, Monsieur le Président, l’expression de nos meilleures salutations.

    Collectif Chinonais Environnement, membre du Collectif Arc en Ciel

  • Autour de chez nous ...

    Voilà ce qui ne devrait plus arriver si les outils pour réaliser le tri des déchets et la reprise et recyclage des matières premières étaient efficaces. L'exemple est intéressant car il s'agit du dépot de chauffe-eau, frigo usagés et autres appareils électroménagers sur le terrain d'un artisan du Bouchardais, par ailleurs vice-président du Smictom du Chinonais ...

    vicePrez2recadreweb.jpg

  • Incinérateur et hôpital ne font pas bon ménage

    Photo: le Centre hospitalier du Chinonais. En haut à droite, à quelques 50 mètres de l'hôpital, l'incinérateur actuel, construit en 1983 et dont la "mise aux normes" a commencé en 2001. L'achat du terrain boisé autour de l'installation actuelle est prévu pour accueillir la construction du nouvel incinérateur ...vue-du-ciel-incinera#1D965F.jpg Les Chinonais, dont l'incinérateur actuel (20.000 tonnes par an) sévit depuis une vingtaine d'années à seulement 50 mètres de l'Hôpital Rabelais avec ses nombreux patients résidents de longue durée, sa maternité et la Clinique Jeanne d'Arc, et qui se voient aujourd'hui imposer, par le SMICTOM du Chinonais, la construction d'un nouvel incinérateur, d'une capacité de 40.000 tonnes par an, sur le même site, ne pourront manquer de trouver curieux qu'on leur demande d'en reprendre pour 30 ans, alors que tous les associations et organismes de veille de santé publique et d'environnement tirent la sonnette d'alarme et que l’article 3 de l’arrêté du 20 septembre 2002 relatif aux installations d'incinération et de co-incinération de déchets précise que le choix du site doit tenir compte, entre autres, de la proximité immédiate d’établissement de santé. C'est d'ailleurs sur sur ces bases que la ville de Ballan, situé à 2 km au nord-ouest du centre de rééducation cardio-vasculaire de Bois Gibert, alors qu’il est acquis que le risque est maximal à moins de 5 km d’un incinérateur, a obtenu le rejet du projet d'incinérateur sur son territoire.

     

  • Lettre ouverte du Dr Christian Schabel à M. Jean-Pierre Duvergne, Pdt du SMICTOM et maire de Chinon

    Chinon, le 21 décembre 2008

    Bonsoir Jean-Pierre,

    Loin d'être un anti ou pro-incinération (ça n'est pas mon métier!) j'interviens ce soir dans le débat et pour cause : les résultats de l'étude de l'institut de veille sanitaire de mars 2008 sont alarmants. L'incinération des ordures ménagères provoque des cancers, c'est certain et à un taux important et indiscutable. Liens à consulter :

    Documents trouvés sur le site de l'INVS pour “Ordures“

    Rapport INVS mars 2008 “Etude d'incidence des cancers à proximité des usines d’incinération d’ordures ménagères Rapport d’étude et synthèse“

    Ces éléments constituent un cas de force majeure à mes yeux de médecin. Le risque que l'on fait inconsidérément courir aux populations (quelques soient les "normes") est tel, que je m'élève publiquement contre ce projet. Je ne rejette aucune responsabilité sur la décision du SMICTOM en date du 6 juin 2006 : les résultats même partiels de ladite étude n'étaient connus de personne. Ce qui n'est plus le cas.

    Je te demande donc solenellement un ARRET IMMEDIAT AU TITRE DU PRINCIPE DE PRECAUTION de ce projet dit d'UVE et l'étude de solutions alternatives car elles existent. Je pensais un débat au sens démocratique du terme utile à une prise de décision collective réfléchie. Aujourd'hui, le débat n'a plus de sens, car le risque encouru est connu et certain. Je m'engage à dénoncer publiquement toute attitude politique contraire au bon sens, et attentatoire à la santé des populations à partir de maintenant.

    Je communique ce mail au sénateur Yves DAUGE, président de l'hôpital voisin, à son directeur Mr Faugerolas, à Mme Christiane Rigaux conseillère générale dont je suis le remplaçant, ainsi qu'au collectif Chinon Environnement qui feront de ma déclaration l'usage qu'ils jugeront nécessaire. J'autorise sa publication dans la presse.

    Merci de m'avoir lu.

    Dr Christian SCHABEL, médecin généraliste à Chinon (37500)