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dioxines - Page 2

  • Projet de nouvel incinérateur à Chinon - Hôpital Rabelais : Le Président du Smictom convoque les élus... mais reporte le vote à après les élection régionales !

    Communiqué de presse du Collectif Chinonais Environnement - Samedi 6 février 2010 - 10h30

    Projet de nouvel incinérateur à Chinon - Hôpital Rabelais : le Président du Smictom convoque les élus... mais reporte le vote à après les élection régionales !

    LE RASSEMBLEMENT DEVANT LA MAIRIE DE CHINON LUNDI 8 À 17h EST MAINTENU.

    Nous apprenons, avec une satisfaction mitigée car teintée d’une réelle inquiétude, le report à avril du vote de lancement de la construction d'un nouvel incinérateur de déchets ménagers et "assimilés" à Chinon, juste à côté de l’hôpital Rabelais.

    Le 25 janvier, les élus des 75 communes concernées ont été convoqués par M. Duvergne, Maire PS de Chinon et Président du Smictom du Chinonais, pour se prononcer ce lundi 8 février.

    4 jours avant cette échéance fondamentale, l’ordre du jour de cette réunion est bouleversé et le vote est reporté à juste après les élections régionales, au prétexte qu’il manquerait des données financières pour passer commande (l'investissement des communes serait de plus de 40 millions d'euros).

    Nous ne sommes pas dupes de cette déplorable manoeuvre... Pour le Collectif Chinonais Environnement, cette légèreté révèle bien la précipitation opportuniste avec laquelle la Présidence du Smictom souhaite agir. Cela devrait tous nous alerter sur sa réelle maîtrise de la gestion de ce dossier, et sur son isolement politique dans le Département sur ce dossier.

    En effet, ce projet, s'il se concrétisait, compromettrait toute amélioration de la gestion des déchets pour les 20 ans à venir, et ceci alors même que le Plan Départemental d'Élimination des Déchets Ménagers et Assimilés est en pleine révision par la Conseil Général d'Indre et Loire.

    C’est pourquoi nous maintenons notre appel au rassemblement de la population devant la mairie de Chinon, ce lundi 8 février à 17h. La réunion du Smictom, avec (re)présentation par M. Duvergne de ses arguments pro-incinérateur, commencera à 17h30 et se déroulera en public. Nous y assisterons.

    Contact Presse : Michel Fiszbin 06 15 55 17 80 /  mfiszbin@free.fr

  • RASSEMBLEMENT ANTI-INCINÉRATEUR DEVANT LA MAIRIE PS DE CHINON (37) LUNDI 8 FÉVRIER 2010 À 17H


    COMMUNIQUÉ DE PRESSE - 04/02/2010

    RASSEMBLEMENT ANTI-INCINÉRATEUR DEVANT LA MAIRIE PS DE CHINON (37) LUNDI 8 FÉVRIER 2010 À 17H

    C'est ce lundi 8 février à 17h30 à la Mairie de Chinon que M. Duvergne, maire PS de Chinon et président du Smictom du Chinonais, va essayer de faire voter le lancement de la construction d'un incinérateurs de "déchets ménagers et assimilés" d'une capacité de 40.000 tonnes par an, juste à côté du Centre Hospitalier du Chinonais (Hôpital Rabelais et Clinique Jeanne d'Arc, entre autre).

    Cette décision, si elle était votée, constituerait une aberration économique, environnementale et sanitaire. L'incinération des déchets ménagers et assimilés est dangereuse, coûteuse et dépassée. Son bilan carbone est désastreux (1 tonne incinérée = 1 tonne de CO2 libérée dans l'atmosphère), sans parler des rejets de dioxines, furanes et autres gaz et métaux lourds toxiques...

    Comment le PS peut-il d'une part afficher ses nobles intentions environnementales dans son programme pour les élections régionales, et d'autre part laisser ses troupes se lancer dans de telles entreprises sur le terrain ?

    Le Collectif Arc En Ciel pour des alternatives à l'incinération et le Collectif Chinon Environnement appelle la population a un rassemblement ce lundi 8 février à 17h devant la Mairie de Chinon, juste avant le vote, pour marquer son inquiétude et sa désapprobation.

    Contact mail :  mfiszbin@free.fr

  • L'incinération des déchets ménagers est une très mauvaise solution ! Et ce ne sont pas les alternatives qui manquent…

    M. Duvergne, le Président du SMICTOM, veut relancer la construction d’un nouvel incinérateur à la capacité démesurée : 40.000 tonnes de déchets par an au lieu des 20.000 tonnes actuelles, et ceci à moins de 50 mètres du Centre Hospitalier de Chinon.

    C’est la pire des orientations possibles, tant sur le plan environnemental et sanitaire que sur le plan économique. En effet, la construction d’une telle usine entraînera un endettement énorme des communes, donc de leurs habitants, pour 30 ans au moins, avec de plus une fiscalité très défavorable à ce type de gros émetteur de gaz à effet de serre (taxe carbone).

    L’incitation des industriels à l’éco-conception et la réduction des emballages à la source modifient nos habitudes de consommation, limitant ainsi le réchauffement climatique. Le volume global des déchets est en diminution depuis que la question du développement durable est devenue populaire, et ce malgré l’augmentation du nombre d’habitants dans le département. Nous sommes nombreux à avoir choisi de consommer moins de produits jetables et à faire le tri de nos poubelles.

    Cette évolution irréversible rend aberrant un investissement de plus de 40 millions d’euros sur une technologie dangereuse et dépassée.

    Pourtant d’autres solutions existent et sont à la portée du SMICTOM :

    • Le tri et le compostage des fermentescibles à la source.
    • Le compostage sur plateforme par regroupement d’habitations.
    • La méthanisation, source d’énergie renouvelable.
    • Le tri des matériaux réutilisables et l’évolution des déchetteries en recycleries.
    • Le stockage des plastiques encore non recyclables mais qui peuvent le devenir (les capacités de stockage du département sont largement suffisantes

    Afin que les Chinonais puissent décider démocratiquement de leur cadre de vie, avec des informations fiables concernant l’impact d’un tel incinérateur sur la santé, l’environnement et les finances locales, nous demandons :

    • Un moratoire sur la construction de ce nouvel incinérateur en attendant le nouveau Plan Départemental d'Elimination des Déchets d'Indre et Loire.
    • La création en urgence d’une Commission Locale d’Information et de Surveillance (CLIS), qui devra faire la lumière sur 27 années de pollution par l'incinérateur actuel, et préparer l’après incinération.
    • L’organisation d’un véritable débat public, afin qu’une information objective et contradictoire soit apportée aux élus et aux habitants.

    Pour signer la pétition contre le nouvel incinérateur et avoir plus d'infos : http://collectifchinonaisenvironnement.hautetfort.com/

    Collectif Chinonais Environnement   -   contact mail :  mfiszbin@free.fr

  • L’incinérateur revient: le Collectif Arc en Ciel réagit

    Communiqué de presse Arc en Ciel, le 15 janvier 2010

    Croyant que le SMICTOM attendrait le nouveau PEDMA (Plan d’Elimination des Déchets ménagers et Assimilés), le collectif Chinon Environnement s’était mis en sommeil. Le collectif Arc en Ciel, composé de 17 associations de défense de l’environnement, dont Chinon Environnement, reste sur la même ligne : « pas d’incinérateur, ni ici, ni ailleurs ». Après un appel d’offre infructueux, Monsieur Duvergne a l’intention de relancer un nouvel appel d’offre en utilisant la procédure du marché négocié. Dans ce cas, c’est l’ensemble des délégués du SMICTOM qui devra se prononcer. Une partie des délégués ayant changé après les élections, les membres du collectif réunis lundi dernier, ont décidé de d’informer chaque délégué et chaque municipalité sur les autres possibilités de traitement des déchets et de l’engagement financier que représente l’investissement dans un incinérateur. Le Conseil Général a lancé un débat public dans plusieurs communes sur l’ensemble du département. L’Indre et Loire possède des sites d’enfouissement avec encore une grande capacité disponible que les membres du collectif voudrait mettre à profit pour prendre le temps de la réflexion et pour que l’avis du public soit pris en considération.
    Des promesses ont été faites, les membres du collectif les rappellent et voudraient les voir réalisées avant de s’engager plus avant : « La création d’une CLIS (Commission Locale d’Information et de Sécurité) par le Préfet, l’organisation par le président du SMICTOM d’un débat public spécifique sur le projet d’incinérateur, et l’annonce officielle par le Conseil Général, dans le dossier de presse du débat public sur la révision du PEDMA, que le projet d’incinérateur à Chinon était "suspendu" dans l’attente de cette révision. »
    Toutes les associations sont unanimes : « L’incinérateur est l’engagement pour 30 ou 40 ans d’une solution chère qui compromet les finances des collectivités, avec une aggravation dans le temps. Madame Chantal Jouano a annoncé que les subventions pour l’incinération allaient baisser, et la taxe carbone va finir par s’appliquer. Dans tous les cas, c’est le citoyen qui payera. » Par ailleurs, le tri des déchets étant de mieux en mieux accepté et bien réalisé par les citoyens, les membres du collectif craignent qu’à court terme l’incinérateur ne soit surdimensionné, voire devienne inutile : « Si le volume des déchets baisse, ce qui doit obligatoirement se faire, l’incinérateur ne pourra pas fonctionner normalement. Un incinérateur ne peut pas s’arrêter et redémarrer sans émettre de la dioxine dans les phases transitoires. Pour être "performant" il faudrait importer des déchets ou brûler ceux qui ont été triés. Aucune de ces deux solutions ne serait admise par la population et par ceux qui la représentent ». Par ailleurs, le site est aussi mis en question et le collectif de mettre en avant l’article 3 d’un arrêté ministériel  du 20 septembre 2002 qui stipule que : « Le choix du site d’implantation doit tenir compte de l’analyse des effets prévisibles (…) de l’installation sur l’environnement et sur la santé, notamment en ce qui concerne la proximité immédiate d’établissement de santé (…). »
    Les représentants du collectif sont remontés et déterminés : « Monsieur Duvergne ne veut pas écouter les citoyens, ni même attendre la fin de la réflexion du Conseil Général qui doit éditer un "livre blanc sur les déchets", il semble vouloir en faire une affaire personnelle, quitte à entraîner derrière lui l’ensemble des communes du SMICTOM vers un fiasco financier. Les citoyens et les élus doivent réagir; de notre côté, nous comptons bien mener plusieurs actions pour informer l’ensemble des décideurs. »