Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

incinérateur - Page 3

  • L'incinération des déchets ménagers est une très mauvaise solution ! Et ce ne sont pas les alternatives qui manquent…

    M. Duvergne, le Président du SMICTOM, veut relancer la construction d’un nouvel incinérateur à la capacité démesurée : 40.000 tonnes de déchets par an au lieu des 20.000 tonnes actuelles, et ceci à moins de 50 mètres du Centre Hospitalier de Chinon.

    C’est la pire des orientations possibles, tant sur le plan environnemental et sanitaire que sur le plan économique. En effet, la construction d’une telle usine entraînera un endettement énorme des communes, donc de leurs habitants, pour 30 ans au moins, avec de plus une fiscalité très défavorable à ce type de gros émetteur de gaz à effet de serre (taxe carbone).

    L’incitation des industriels à l’éco-conception et la réduction des emballages à la source modifient nos habitudes de consommation, limitant ainsi le réchauffement climatique. Le volume global des déchets est en diminution depuis que la question du développement durable est devenue populaire, et ce malgré l’augmentation du nombre d’habitants dans le département. Nous sommes nombreux à avoir choisi de consommer moins de produits jetables et à faire le tri de nos poubelles.

    Cette évolution irréversible rend aberrant un investissement de plus de 40 millions d’euros sur une technologie dangereuse et dépassée.

    Pourtant d’autres solutions existent et sont à la portée du SMICTOM :

    • Le tri et le compostage des fermentescibles à la source.
    • Le compostage sur plateforme par regroupement d’habitations.
    • La méthanisation, source d’énergie renouvelable.
    • Le tri des matériaux réutilisables et l’évolution des déchetteries en recycleries.
    • Le stockage des plastiques encore non recyclables mais qui peuvent le devenir (les capacités de stockage du département sont largement suffisantes

    Afin que les Chinonais puissent décider démocratiquement de leur cadre de vie, avec des informations fiables concernant l’impact d’un tel incinérateur sur la santé, l’environnement et les finances locales, nous demandons :

    • Un moratoire sur la construction de ce nouvel incinérateur en attendant le nouveau Plan Départemental d'Elimination des Déchets d'Indre et Loire.
    • La création en urgence d’une Commission Locale d’Information et de Surveillance (CLIS), qui devra faire la lumière sur 27 années de pollution par l'incinérateur actuel, et préparer l’après incinération.
    • L’organisation d’un véritable débat public, afin qu’une information objective et contradictoire soit apportée aux élus et aux habitants.

    Pour signer la pétition contre le nouvel incinérateur et avoir plus d'infos : http://collectifchinonaisenvironnement.hautetfort.com/

    Collectif Chinonais Environnement   -   contact mail :  mfiszbin@free.fr

  • L’incinérateur revient: le Collectif Arc en Ciel réagit

    Communiqué de presse Arc en Ciel, le 15 janvier 2010

    Croyant que le SMICTOM attendrait le nouveau PEDMA (Plan d’Elimination des Déchets ménagers et Assimilés), le collectif Chinon Environnement s’était mis en sommeil. Le collectif Arc en Ciel, composé de 17 associations de défense de l’environnement, dont Chinon Environnement, reste sur la même ligne : « pas d’incinérateur, ni ici, ni ailleurs ». Après un appel d’offre infructueux, Monsieur Duvergne a l’intention de relancer un nouvel appel d’offre en utilisant la procédure du marché négocié. Dans ce cas, c’est l’ensemble des délégués du SMICTOM qui devra se prononcer. Une partie des délégués ayant changé après les élections, les membres du collectif réunis lundi dernier, ont décidé de d’informer chaque délégué et chaque municipalité sur les autres possibilités de traitement des déchets et de l’engagement financier que représente l’investissement dans un incinérateur. Le Conseil Général a lancé un débat public dans plusieurs communes sur l’ensemble du département. L’Indre et Loire possède des sites d’enfouissement avec encore une grande capacité disponible que les membres du collectif voudrait mettre à profit pour prendre le temps de la réflexion et pour que l’avis du public soit pris en considération.
    Des promesses ont été faites, les membres du collectif les rappellent et voudraient les voir réalisées avant de s’engager plus avant : « La création d’une CLIS (Commission Locale d’Information et de Sécurité) par le Préfet, l’organisation par le président du SMICTOM d’un débat public spécifique sur le projet d’incinérateur, et l’annonce officielle par le Conseil Général, dans le dossier de presse du débat public sur la révision du PEDMA, que le projet d’incinérateur à Chinon était "suspendu" dans l’attente de cette révision. »
    Toutes les associations sont unanimes : « L’incinérateur est l’engagement pour 30 ou 40 ans d’une solution chère qui compromet les finances des collectivités, avec une aggravation dans le temps. Madame Chantal Jouano a annoncé que les subventions pour l’incinération allaient baisser, et la taxe carbone va finir par s’appliquer. Dans tous les cas, c’est le citoyen qui payera. » Par ailleurs, le tri des déchets étant de mieux en mieux accepté et bien réalisé par les citoyens, les membres du collectif craignent qu’à court terme l’incinérateur ne soit surdimensionné, voire devienne inutile : « Si le volume des déchets baisse, ce qui doit obligatoirement se faire, l’incinérateur ne pourra pas fonctionner normalement. Un incinérateur ne peut pas s’arrêter et redémarrer sans émettre de la dioxine dans les phases transitoires. Pour être "performant" il faudrait importer des déchets ou brûler ceux qui ont été triés. Aucune de ces deux solutions ne serait admise par la population et par ceux qui la représentent ». Par ailleurs, le site est aussi mis en question et le collectif de mettre en avant l’article 3 d’un arrêté ministériel  du 20 septembre 2002 qui stipule que : « Le choix du site d’implantation doit tenir compte de l’analyse des effets prévisibles (…) de l’installation sur l’environnement et sur la santé, notamment en ce qui concerne la proximité immédiate d’établissement de santé (…). »
    Les représentants du collectif sont remontés et déterminés : « Monsieur Duvergne ne veut pas écouter les citoyens, ni même attendre la fin de la réflexion du Conseil Général qui doit éditer un "livre blanc sur les déchets", il semble vouloir en faire une affaire personnelle, quitte à entraîner derrière lui l’ensemble des communes du SMICTOM vers un fiasco financier. Les citoyens et les élus doivent réagir; de notre côté, nous comptons bien mener plusieurs actions pour informer l’ensemble des décideurs. »

  • Duvergne n'en démord pas de son projet d'incinérateur

    INCINÉRATEUR DE CHINON-HÔPITAL RABELAIS : LA DERNIÈRE CHANCE DE STOPPER LA MACHINE INFERNALE

    M. Duvergne, président du SMICTOM du Chinonais, a relancé sur les chapeaux de roues la procédure de construction d'un nouvel incinérateur, collé à l'hôpital Rabelais, et deux fois plus gros que celui qui y est installé actuellement.

    Le SMICTOM réuni en assemblée plénière (mais à huis clos sans doute) devra décider début février 2010 de valider le choix de l'entreprise pré-selectionnée, ou bien de renoncer une fois pour toutes à la construction d'un nouvel incinérateur et d'étudier les alternatives, plus favorables à la santé, à l'environnement et au développement socio-économique.

    Cette réunion est par conséquent d'une importance capitale, elle va engager l'avenir de la filière "déchets ménagers et assimilés" de la région pour les 30 ou 40 ans à venir, avec les conséquences que l'on connaît bien maintenant en matière d'impact environnemental, de santé public, de bilan carbone, de gaspillages et d'endettement des contribuables.

    Alors même que les alternatives "douces" existent, à moindres coûts et compatibles avec l'ensemble des recommandations des Grenelles de l'Environnement et du Sommet de Copenhague.

    Afin de tout faire pour que cette réunion de la dernière chance du SMICTOM entende enfin la mobilisation des habitants contre le nouvel incinérateur, nous vous invitons à une réunion de travail du Collectif Chinonais Environnement :

    lundi 11 janvier 2010 à 20h30 à la Maison des Associations, 45 rue Jean-Jacques Rousseau, 37500 Chinon

  • Expertise nationale sur les alternatives à l'incinération des déchets GESDI sept. 2007

    C. ALTERNATIVES TECHNOLOGIQUES A L’INCINERATION.

    Les alternatives à l’incinération ont pour objectifs, non seulement de respecter la santé des populations et l’environnement, mais aussi de stimuler l’innovation technologique, et surtout économiser les ressources de la planète plutôt que de les détruire.

    1. Prendre le parti du refus de l’incinération. Les aspects politiques.

    Les arguments en faveur de l’incinération, tels que les exposent les industriels de l’incinération témoignent en fait d’une attitude principalement commerciale, autrement dit d’intérêts financiers à court terme les concernant particulièrement, par conséquent d’une mauvaise volonté à tout remettre à plat et à innover au plan technologique et finalement d’une absence de prise en considération de l’intérêt général, alors qu’à l’inverse leur prestation devrait les conduire à se mettre d’abord et avant tout à l’écoute et au service de la société.

    Il en est de même des femmes et hommes politiques et des responsables administratifs, qui, lorsqu’ils contribuent à la décision de construire un nouvel incinérateur ou de délivrer une autorisation de coincinération, soit ne sont pas informés ou ont été mal conseillés sur les possibilités d’alternatives technologiques, soit choisissent la solution de facilité – celle qui consiste à s’entendre directement avec l’industriel de l’incinération ou de la coincinération, – et donc se débarrassent du problème sans avoir réfléchi à toutes les autres possibilités et fait l’effort de les rechercher, au mépris de la santé de leurs concitoyens et du respect de l’environnement.

    En fait, cette attitude inadaptée est en train de changer. De nombreux maires et un nombre croissant d’élus, quelle que soit leur appartenance politique, prennent aujourd’hui le parti du refus de l’incinération. Et il faut les en remercier.

    L’incinération apparaît en effet la solution de facilité, alors qu’elle est la plus dangereuse au plan de la santé publique, la moins rentable au plan économique, la plus mauvaise au plan social puisque c’est celle qui génère le moins d’emplois (voir plus loin), et enfin la plus destructrice en matière d’épargne des ressources planétaires.

    2. Stimuler l’innovation technologique, valoriser le développement socio-économique tout en garantissant la sécurité sanitaire des populations : les 9 avantages des alternatives à l’incinération.

    A l’inverse, les méthodes alternatives, bien qu’elles soient pour certaines plus difficiles à mettre en œuvre, présentent neuf avantages :

    1. Elles garantissent la sécurité sanitaire des populations en générant beaucoup moins de produits toxiques de synthèse
    2. Elles polluent beaucoup moins l’environnement immédiat et à distance.
    3. Elles créent un lien social avec les populations, en instituant une participation active, grâce au tri sélectif.
    4. Elles économisent les matières premières et secondaires et les renouvellent grâce à une réutilisation de certains composants et au recyclage.
    5. Elles règlent en très grande partie le problème du stockage sécurisé et de l’enfouissement des déchets ultimes, puisque ceux-ci sont en quantité très réduite.
    6. Elles stimulent l’innovation technologique orientée vers le développement durable et font que les industriels – ceux qui ont compris que l’innovation est la clé principale du développement économique – peuvent acquérir de nouvelles parts de marché, au niveau national et international.
    7. Elles sont financièrement et économiquement rentables pour la société, c'est-à-dire tant par les collectivités territoriales que pour les usagers.
    8. Elles sont créatrices de très nombreux emplois.
    9. Elles réduisent de façon considérable l’émission des GES et contribuent à ne pas aggraver la diminution de la couche d’ozone stratosphérique, en supprimant l’émission de composés chlorés et bromés (sous forme d’hydracide).

    Site internet d'ARTAC : http://artac.info