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collectif - Page 2

  • L'incinération des déchets ménagers est une très mauvaise solution ! Et ce ne sont pas les alternatives qui manquent…

    M. Duvergne, le Président du SMICTOM, veut relancer la construction d’un nouvel incinérateur à la capacité démesurée : 40.000 tonnes de déchets par an au lieu des 20.000 tonnes actuelles, et ceci à moins de 50 mètres du Centre Hospitalier de Chinon.

    C’est la pire des orientations possibles, tant sur le plan environnemental et sanitaire que sur le plan économique. En effet, la construction d’une telle usine entraînera un endettement énorme des communes, donc de leurs habitants, pour 30 ans au moins, avec de plus une fiscalité très défavorable à ce type de gros émetteur de gaz à effet de serre (taxe carbone).

    L’incitation des industriels à l’éco-conception et la réduction des emballages à la source modifient nos habitudes de consommation, limitant ainsi le réchauffement climatique. Le volume global des déchets est en diminution depuis que la question du développement durable est devenue populaire, et ce malgré l’augmentation du nombre d’habitants dans le département. Nous sommes nombreux à avoir choisi de consommer moins de produits jetables et à faire le tri de nos poubelles.

    Cette évolution irréversible rend aberrant un investissement de plus de 40 millions d’euros sur une technologie dangereuse et dépassée.

    Pourtant d’autres solutions existent et sont à la portée du SMICTOM :

    • Le tri et le compostage des fermentescibles à la source.
    • Le compostage sur plateforme par regroupement d’habitations.
    • La méthanisation, source d’énergie renouvelable.
    • Le tri des matériaux réutilisables et l’évolution des déchetteries en recycleries.
    • Le stockage des plastiques encore non recyclables mais qui peuvent le devenir (les capacités de stockage du département sont largement suffisantes

    Afin que les Chinonais puissent décider démocratiquement de leur cadre de vie, avec des informations fiables concernant l’impact d’un tel incinérateur sur la santé, l’environnement et les finances locales, nous demandons :

    • Un moratoire sur la construction de ce nouvel incinérateur en attendant le nouveau Plan Départemental d'Elimination des Déchets d'Indre et Loire.
    • La création en urgence d’une Commission Locale d’Information et de Surveillance (CLIS), qui devra faire la lumière sur 27 années de pollution par l'incinérateur actuel, et préparer l’après incinération.
    • L’organisation d’un véritable débat public, afin qu’une information objective et contradictoire soit apportée aux élus et aux habitants.

    Pour signer la pétition contre le nouvel incinérateur et avoir plus d'infos : http://collectifchinonaisenvironnement.hautetfort.com/

    Collectif Chinonais Environnement   -   contact mail :  mfiszbin@free.fr

  • L’incinérateur revient: le Collectif Arc en Ciel réagit

    Communiqué de presse Arc en Ciel, le 15 janvier 2010

    Croyant que le SMICTOM attendrait le nouveau PEDMA (Plan d’Elimination des Déchets ménagers et Assimilés), le collectif Chinon Environnement s’était mis en sommeil. Le collectif Arc en Ciel, composé de 17 associations de défense de l’environnement, dont Chinon Environnement, reste sur la même ligne : « pas d’incinérateur, ni ici, ni ailleurs ». Après un appel d’offre infructueux, Monsieur Duvergne a l’intention de relancer un nouvel appel d’offre en utilisant la procédure du marché négocié. Dans ce cas, c’est l’ensemble des délégués du SMICTOM qui devra se prononcer. Une partie des délégués ayant changé après les élections, les membres du collectif réunis lundi dernier, ont décidé de d’informer chaque délégué et chaque municipalité sur les autres possibilités de traitement des déchets et de l’engagement financier que représente l’investissement dans un incinérateur. Le Conseil Général a lancé un débat public dans plusieurs communes sur l’ensemble du département. L’Indre et Loire possède des sites d’enfouissement avec encore une grande capacité disponible que les membres du collectif voudrait mettre à profit pour prendre le temps de la réflexion et pour que l’avis du public soit pris en considération.
    Des promesses ont été faites, les membres du collectif les rappellent et voudraient les voir réalisées avant de s’engager plus avant : « La création d’une CLIS (Commission Locale d’Information et de Sécurité) par le Préfet, l’organisation par le président du SMICTOM d’un débat public spécifique sur le projet d’incinérateur, et l’annonce officielle par le Conseil Général, dans le dossier de presse du débat public sur la révision du PEDMA, que le projet d’incinérateur à Chinon était "suspendu" dans l’attente de cette révision. »
    Toutes les associations sont unanimes : « L’incinérateur est l’engagement pour 30 ou 40 ans d’une solution chère qui compromet les finances des collectivités, avec une aggravation dans le temps. Madame Chantal Jouano a annoncé que les subventions pour l’incinération allaient baisser, et la taxe carbone va finir par s’appliquer. Dans tous les cas, c’est le citoyen qui payera. » Par ailleurs, le tri des déchets étant de mieux en mieux accepté et bien réalisé par les citoyens, les membres du collectif craignent qu’à court terme l’incinérateur ne soit surdimensionné, voire devienne inutile : « Si le volume des déchets baisse, ce qui doit obligatoirement se faire, l’incinérateur ne pourra pas fonctionner normalement. Un incinérateur ne peut pas s’arrêter et redémarrer sans émettre de la dioxine dans les phases transitoires. Pour être "performant" il faudrait importer des déchets ou brûler ceux qui ont été triés. Aucune de ces deux solutions ne serait admise par la population et par ceux qui la représentent ». Par ailleurs, le site est aussi mis en question et le collectif de mettre en avant l’article 3 d’un arrêté ministériel  du 20 septembre 2002 qui stipule que : « Le choix du site d’implantation doit tenir compte de l’analyse des effets prévisibles (…) de l’installation sur l’environnement et sur la santé, notamment en ce qui concerne la proximité immédiate d’établissement de santé (…). »
    Les représentants du collectif sont remontés et déterminés : « Monsieur Duvergne ne veut pas écouter les citoyens, ni même attendre la fin de la réflexion du Conseil Général qui doit éditer un "livre blanc sur les déchets", il semble vouloir en faire une affaire personnelle, quitte à entraîner derrière lui l’ensemble des communes du SMICTOM vers un fiasco financier. Les citoyens et les élus doivent réagir; de notre côté, nous comptons bien mener plusieurs actions pour informer l’ensemble des décideurs. »

  • Duvergne n'en démord pas de son projet d'incinérateur

    INCINÉRATEUR DE CHINON-HÔPITAL RABELAIS : LA DERNIÈRE CHANCE DE STOPPER LA MACHINE INFERNALE

    M. Duvergne, président du SMICTOM du Chinonais, a relancé sur les chapeaux de roues la procédure de construction d'un nouvel incinérateur, collé à l'hôpital Rabelais, et deux fois plus gros que celui qui y est installé actuellement.

    Le SMICTOM réuni en assemblée plénière (mais à huis clos sans doute) devra décider début février 2010 de valider le choix de l'entreprise pré-selectionnée, ou bien de renoncer une fois pour toutes à la construction d'un nouvel incinérateur et d'étudier les alternatives, plus favorables à la santé, à l'environnement et au développement socio-économique.

    Cette réunion est par conséquent d'une importance capitale, elle va engager l'avenir de la filière "déchets ménagers et assimilés" de la région pour les 30 ou 40 ans à venir, avec les conséquences que l'on connaît bien maintenant en matière d'impact environnemental, de santé public, de bilan carbone, de gaspillages et d'endettement des contribuables.

    Alors même que les alternatives "douces" existent, à moindres coûts et compatibles avec l'ensemble des recommandations des Grenelles de l'Environnement et du Sommet de Copenhague.

    Afin de tout faire pour que cette réunion de la dernière chance du SMICTOM entende enfin la mobilisation des habitants contre le nouvel incinérateur, nous vous invitons à une réunion de travail du Collectif Chinonais Environnement :

    lundi 11 janvier 2010 à 20h30 à la Maison des Associations, 45 rue Jean-Jacques Rousseau, 37500 Chinon